Je vais redire une position que j'ai eu en 2000 et 2001 (pas forcément dans ce forum ) Une monnaie est normalement liée à une situation économique et à une politique économique ! Elle est un moyen , pour un gouvernement, d'adapter ses besoins financiers en fonction d'une situation économique et financière. Cette politique doit être liée à la situation du pays qu'elle recouvre ! Or la situation des différents pays de l'euroland est fondamentalement différente ! Une politique qui convient à un pays n'est pas forcément celle qui convient à un autre. Résultat la BCE est contrainte à une politique monétariste qui handicape Moult pays de l'Euroland, Alors que ceux qui n'y sont pas entrés peuvent réguler la variation de leur monnaie en fonction de leurs besoins économiques et financiers

Voilà ce qui se passe quand on fait du volontarisme politique !

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

Tout à fait d'accord avec Elgor. Il semble quand même assez évident que la mise en place de l'euro est plus une mesure politique d'unification peu ou prou forcée qu'une mesure strictement économique.
De Gaulle (pour revenir au sujet du début) ne l'aurait jamais accepté.

probablement pas ! C'était un européen (malgré le fait qu'il ait participé à 2 guerres mondiales) mais je crois qu'il savait jusqu'où aller et à quel rythme. Il n'aurait aussi jamais accepté un élargissement de l'europe avant que celle-ci n'ait une assise suffisamment solide.

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

Je ne suis pas sûr que de Gaulle eût accepté les abandons de souveraineté concédés ou orchestrés après son départ par ses successeurs... A tort ou à raison d'ailleurs...

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Le passé change parce que nous changeons

De Gaule avait parfaitement raison de voir les Britanniques comme le cheval de Troie des Étasuniens. D'ailleurs, les principaux alliés de la Grande-Bretagne sont les États-Unis, l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande, car comme le disait un haut fonctionnaire canadien, un Anglo-Saxon est d'abord l'allié d'un Anglo-Saxon et ils ont, ensemble, une même vision du monde. Sans doute que de Gaulle avait compris cela pendant son séjour en Angleterre.

Josaimé