Re: Message du 6 Novembre 20h15.
Cuchlainn a écrit :
Je suis intéressé, et mon allemand scolaire est trop loin... L'anglais aussi, hélas !
Cuchlainn,
la lettre de Werner Terpitz:
1ier paragraphe:
A la publique est montrée une image déformée de l'histoire dans ces cinq épisodes. Les jeunes soldats, formés par l'éducation national-socialiste, sont montrés comme des combattants fanatiqes pour Hitler jusqu'au fin catastrophale. La critique de la série: quoi qu'on interroge des témoins contemporains on renonce aux différations, à montrer les zones grises. C'est comme les films de propagande d'antan montrés dans l'émission ont encore leur influence sur Guido Knopp et son équipe de rédacteurs pourtant nés après la guerre.
2ieme paragraphe:
L'idéologisation par le Hitlerjugend est montréé fructueuse. Et c'est comme les parents après 1933 n'avaient plus un rôle.
C'est trop encombrant pour faire un résumé si proche du texte. je ferai mon propre résumé
.
L'auteur fait une différence entre le Hitlerjugend de la première période des volontaires et la période des engagements obligés. Les derniers ont une toute autre attitude envers "la service". Mais ce sont justement des témoins enthousiastes de la première période que l'émission montre avec de tout d'autres souvenirs que les derniers.
3ieme paragraphe:
On montre les écoles Napola, Adolf Hitler, HJ-groupes combattantes, etc. Mais ce n'est qu'une petite partie du tout. Le plus grand nombre étaient des aides-FLAK (artillerie anti-aérienne), qui n'étaient idéoligisé presque pas.
4ieme paragraphe:
On ne parle presque pas des jeunes garçons de seize ans, qui au début 1945 sont directement engagés obligatoirement dans le Wehrmacht.
5ieme paragraphe:
Dans l'expérience de l'auteur et il donne des exemples, c'est plutôt le nationalismus qui donne la raison pour la résistance; les Nazis et les non-Nazis ensemble.
6ieme paragraphe:
On ne savait pas encore quelles horreurs les soldats allemands avaient commis à l'étranger. Et toute la population se rassemblait contre l'ennemi et ses "cruautés".
7ieme pargraphe:
Naturellement les rédacteurs ont la vue a posteriori (with hindsight) sur les atrocités des Allemands, mais on doit interroger les témoins d'antan, de ce qu'ils pensaient vraiment sur le moment même et de quels motifs ils étaient menés. Et c'est ça que les rédacteurs n'ont pas fait.
8ieme paragraphe:
Comparaison avec le Cultfilm "Die Brücke" 1960 (j'ai vu le film deux fois): Mais c'est un film et il peut donner des situations extrèmes. Mais Knopp voulait faire un documentaire. Et ça c'est une toute autre chose.
Werner Terpitz, juriste, né 1928 à Mohrungen (maintenant polonais Morag). Il a vécu la démolition de Königsberg (Kaliningrad) par les avions anglais et était blessé en 1945, 16 ans, dans le combat final de la ville.
Mon commentaire:
Je pense que Werner est dans le "Bund der Vertriebenen" (la fédération des délogés) lors de l'exode en 1946 comme de Königsberg, Pologne, Tchécoslavie, Biélorussie etc. Et le Bund a une influence politique dans l'Allemagne d'aujourd'hui et est très "rancuneux"...mais néanmoins je trouve qu'il y a du vrai dans la critique...je vais voir d'abord de nouveau les épisodes de la série que j'ai mentioné avant de donner un jugement nouveau...
Cordialement,
Paul.