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 Sujet du message : Les chars en mai 68
Message Publié : 24 Sep 2004 19:58 
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Hérodote
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En mai 1968, (je ne me souviens plus de la date exacte) les chars de Satory se sont acheminés au petit matin jusqu'au pont de sèvres....puis ont fait demi-tour; quelqu'un connait il les dessous de cette affaire: sagissait t-il d'une intimidation, ou d'un acte manqué qui a été interrompu par un contre ordre; et dans ce cas pourquoi ce contre ordre .......;


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Message Publié : 24 Sep 2004 20:11 
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C'étaient des chars de la gendarmerie, mais je ne sais plus ce qui c'est passé exactement


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Message Publié : 25 Sep 2004 8:39 
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sans certitude, il me semble que l'utilisation de l'armée avait été envisagée le 30 mai dans le cadre de la tentative de reprise en main des affaires par le général de Gaulle.
A cette date, le président de la République "disparait". L'Elysée ne répond plus. Le général de Gaulle est alors à Baden Baden où il a été s'entretenir de la situation avec Massu. Quelque peu perplexe (voire perdu si on en croit le témoignage de Massu), c'est à ce moment qu'il aurait pris la décision qu'il rend publique à son retour (discours du 30 mai) : dissolution de l'assemblée nationale.

A cet instant là, de Gaulle ignore comment les Français réagiront à cet acte. Il envisage donc le recours à la force (et à l'article 16 de la constitution ?) au cas où la situation déjà très chaotique s'aggraverait...

La manifestation spontanée de soutien qu'il reçoit des Parisiens à la suite de son discours le dispense d'en user.

J'ignore si les chars dont vous parlez correspondent à cet épisode.
Je résume un peu de mémoire ce qui s'est passé le 30 mai.

Les spécialistes du forum viendront me corriger, n'en doutons pas.


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Message Publié : 01 Oct 2004 22:52 
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Thucydide
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Inscription : 30 Juin 2004 1:05
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Mai 68…. La grande kermesse ? Je crois que c’est Duron qui a déclaré un jour que deux, trois bulldozers bien placés et l’affaire eut était réglée. Des chars pour mater une poste crise d’adolescence généralisé ce n’est pas un peut excessif ?

http://gbgmrdv.free.fr/251blinde.html


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Message Publié : 02 Oct 2004 16:02 
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Inscription : 29 Juil 2004 14:23
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Cela était en tout cas bien réel...Je les ai vu passer en colonne, et même rentrer dans Versailles par la rue du pont Colbert. Dans la matinée la radio a confirmé qu'ils étaient allé jusqu'au pont de Sèvres. Je persiste donc, et demande qui connait les dessous de cette affaire.


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Message Publié : 02 Oct 2004 18:40 
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margeride a écrit :
Cela était en tout cas bien réel...Je les ai vu passer en colonne, et même rentrer dans Versailles par la rue du pont Colbert. Dans la matinée la radio a confirmé qu'ils étaient allé jusqu'au pont de Sèvres. Je persiste donc, et demande qui connait les dessous de cette affaire.


le souvenir semble précis ! avez vous une date, même approximative ?


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Message Publié : 02 Oct 2004 18:57 
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Localisation : Saint Aubin de Médoc (près de Bordeaux), France
Moi aussi j'ai entendu parler de déplacements de chars d'assaut au cours des événements de mai 68 mais je n'ai aucune information susceptible de vous éclairer. Contrairement à ce qu'on a retenu de mai 68, ce ne sont pas les manifestations d'étudiants qui ont pu effrayer le gouvernement mais plutôt les grêves qui paralysaient alors le pays. A mon avis, de Gaulle (ou peut-être une autre personne pendant son absence, comme le préfet de Paris par exemple ? il faudrait connaître les dates exactes) a d'abord pensé à mater de façon "énergique" la révolte étudiante (je doute que l'affaire se soit poursuivie très longtemps une fois le premier char entré dans Paris...) avant de songer qu'une intervention radio-télévisuelle suffirait (ce qui fut effectivement le cas) et de rappeler les chars. Le problême étudiant réglé, restait celui des grêves ouvrières, celui-là beaucoup plus compliqué. Le gouvernement a dû alors penser que la meilleure solution (la seule ?) était de négocier, et les accords de Grenelle dénouèrent la véritable crise (je ne pense pas que quelques milliers d'étudiants lançant des pavés aient été un véritable sujet d'inquiétude). Comme je vois la chose, l'utilisation de blindés n'a été envisagée qu'un court temps (peut-être même faut-il simplement y voir le résultat d'une initiative malheureuse). Mais bien sûr tout ceci n'est que supposition de ma part, et je dois bien admettre que je ne me base pas sur grand chose de solide.

A++

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Il me semble parfois que Dieu, en créant l'homme, ait quelque peu surestimé ses capacités. Oscar Wilde


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Message Publié : 02 Oct 2004 20:26 
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Diablophil a écrit :
MLe problême étudiant réglé, restait celui des grêves ouvrières, celui-là beaucoup plus compliqué. Le gouvernement a dû alors penser que la meilleure solution (la seule ?) était de négocier, et les accords de Grenelle dénouèrent la véritable crise (je ne pense pas que quelques milliers d'étudiants lançant des pavés aient été un véritable sujet d'inquiétude). Comme je vois la chose, l'utilisation de blindés n'a été envisagée qu'un court temps (peut-être même faut-il simplement y voir le résultat d'une initiative malheureuse).
A++


je crois que vous faites une inversion chronologique et une petite erreur concernant la préoccupation des dirigeants de l'époque !

Il y avait deux conflits comme vous le rappelez ; l'un classique (l'ouvrier) que Pompidou savait comment traiter ; l'autre étudiant que personne ne savait comment gérer faute de précédent.

le gouvernement a donc choisi de traiter d'abord ce qu'il connaissait en négociant avec les syndicats les accords de Grenelle le 27 mai.
La surprise survient le jour même quand la base rassemblée au stade Charléty refuse les accords que la CGT acceptait pourtant. Il y a ce jour là une surenchère totalement inattendue qui vient en partie du mouvement étudiant que personne ne contrôle.

le 28, Mitterand se propose comme recours. Il est hué par les étudiants.
Le 29, la CGT débordée tente de reprendre la main en organisant une manifestation où elle réclame la formation d'un gouvernement provisoire. Elle reprend en cela le discours des groupuscules maoïstes.

A cet moment là, plus personne ne contrôle rien ni ne sait ce qui va ou peut se produire. De Gaulle lui-même, en plein désarroi (dixit Massu) se rend à Baden Baden pour s'assurer de la fidélité de l'armée. C'est là qu'il prend la décision de dissoudre l'assemblée, solution qui, appuyée par la manifestation gaulliste du 30, suffira à résoudre la crise sans recours à la force militaire. Celui-ci, toutefois, avait été envisagé et il est fort possible (je crois même que ce fut le cas, mais je peux me tromper) que des unités aient fait mouvement autour de Paris au cas où...

C'est pourquoi je demande une précision sur la date du témoignage car je ne vois pas à quel autre moment ces chars auraient pu sortir de leurs casernes !


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Message Publié : 02 Oct 2004 21:27 
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Localisation : Saint Aubin de Médoc (près de Bordeaux), France
Autant pour moi, j'ai effectivement fait une grossière inversion chronologique (je suis d'autant plus coupable que je me suis demandé si la manifestation de soutien à de Gaulle avait eu lieu avant ou après les accords de Grenelle mais que j'ai eu la flemme de vérifier) :oops: Cela dit, je persiste à croire qu'une fois les accords de Grenelle acceptés par la CGT, le réglement de la question étudiante n'était pas un problême. Je pense que vous surestimez considérablement le poids des quelques lanceurs de pavés du VIème arrondissement. Au contraire vous qualifiez le conflit ouvrier de mai de "classique". Or, je ne pense pas que le terme soit très approprié compte tenu du fait que la France était paralysée par une grêve générale sans précédent (près de 10 millions de grêvistes).
Quelle légitimité avaient les quelques leaders étudiants auprès des grêvistes (qui eux étaient répandus sur l'ensemble du territoire) ? Je ne crois pas que les quelques illuminés qui s'enivraient de slogans à Paris aient été en mesure de leur imposer quoi que ce soit. Je pense que l'ouvrier moyen de 1968 se fichait pas mal de changer le monde, des mesures prévues par les accords de Grenelle comme l'augmentation du SMIC ou l'indexation des salaires sur l'inflation devaient beaucoup plus l'intéresser. Mettez-vous à la place du gouvernement de l'époque : d'un coté vous avez quelques milliers d'étudiants en révolte (principalement dans Paris où se trouvent les leaders) et de l'autre une grêve généralisée sans précédent qui paralyse le pays. Si vous êtes assez lucide pour comprendre que les 2 mouvements sont indépendants (peu importe que les leaders étudiants soient persuadés du contraire), alors je crois que votre attention se fixera toute entière sur le règlement de la grêve. Quant à la révolte étudiante, et bien je crois que personne n'a pu douter qu'une colonne de chars n'eut réglé l'affaire promptement... Peut-être est-ce la manifestation de soutien à sa politique qui a poussé de Gaulle à renoncer à cette solution pour lui préférer la dissolution de l'Assemblée (assortie de sa fameuse intervention à la télévision), puisqu'il a alors pu sentir que l'opinion avait tournée ? Qu'en pensez-vous ?

A++

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Message Publié : 02 Oct 2004 22:57 
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Diablophil a écrit :
Cela dit, je persiste à croire qu'une fois les accords de Grenelle acceptés par la CGT, le réglement de la question étudiante n'était pas un problême. Je pense que vous surestimez considérablement le poids des quelques lanceurs de pavés du VIème arrondissement. Au contraire vous qualifiez le conflit ouvrier de mai de "classique". Or, je ne pense pas que le terme soit très approprié compte tenu du fait que la France était paralysée par une grêve générale sans précédent (près de 10 millions de grêvistes).

quand je dis "classique" je n'entends pas minimiser le mouvement ouvrier de l'époque ; je veux seulement signifier que les rapports d'affrontements patronat - ouvriers avaient des règles éprouvées que le gouvernement savait comment traiter. Le 27, Pompidou y était d'ailleurs parvenu. Il ne pouvait pas imaginer - pas plus que les leaders de la CGT - que la base ne suivrait pas ses délégués syndicaux.

Citer :
Quelle légitimité avaient les quelques leaders étudiants auprès des grêvistes (qui eux étaient répandus sur l'ensemble du territoire) ? Je ne crois pas que les quelques illuminés qui s'enivraient de slogans à Paris aient été en mesure de leur imposer quoi que ce soit.
Ils n'avaient aucune légitimité, bien évidemment et n'étaient pas en mesure d'imposer quoi que ce soit. Ils ne s'y efforçaient pas d'ailleurs. Ils avaient bien conscience des limites de leur mouvement et cherchaient seulement à provoquer une insurrection ouvrière qui pourrait créer une crise à leurs yeux opportune. Mais la n'est pas la question que je soulevais. Ce que je voulais dire, c'est que les autorités n'avaient aucune expérience de ce genre de situation et avaient décidé de la traiter plus tard, une fois désamorcée la crise "classique" (classe contre classe, si j'ose le jeu de mot !).

Citer :
Je pense que l'ouvrier moyen de 1968 se fichait pas mal de changer le monde, des mesures prévues par les accords de Grenelle comme l'augmentation du SMIC ou l'indexation des salaires sur l'inflation devaient beaucoup plus l'intéresser.

Vous pouvez même l'affirmer puisque les ouvriers renvoyaient dans leurs facs les étudiants maoïstes qui se présentaient aux portes des usines. Sauf que, dans un dérapage contrôlé par personne, une excitation démente qui ne s'est pas confirmée les jours suivants, ils ont un instant déliré le 27 (en refusant les accords qui leur donnaient pourtant beaucoup) et le 29 en demandant un nouveau gouvernement. La crise est dans ce dérapage que personne sur le moment n'avait imaginé, programmé ni bien compris.

Citer :
Mettez-vous à la place du gouvernement de l'époque : d'un coté vous avez quelques milliers d'étudiants en révolte (principalement dans Paris où se trouvent les leaders) et de l'autre une grêve généralisée sans précédent qui paralyse le pays. Si vous êtes assez lucide pour comprendre que les 2 mouvements sont indépendants (peu importe que les leaders étudiants soient persuadés du contraire), alors je crois que votre attention se fixera toute entière sur le règlement de la grêve.

je suis d'accord sur ce point et c'était le calcul même de Pompidou : sérier les problèmes et traiter d'abord celui ouvrier. Je n'ai pas voulu dire autre chose.

Citer :
Quant à la révolte étudiante, et bien je crois que personne n'a pu douter qu'une colonne de chars n'eut réglé l'affaire promptement... Peut-être est-ce la manifestation de soutien à sa politique qui a poussé de Gaulle à renoncer à cette solution pour lui préférer la dissolution de l'Assemblée (assortie de sa fameuse intervention à la télévision), puisqu'il a alors pu sentir que l'opinion avait tournée ? Qu'en pensez-vous ?

Je ne pense pas que de Gaulle ait envisagé d'utiliser les chars pour mater les seuls étudiants. Ce serait d'ailleurs contradictoire avec ce que vous disiez ci-dessus de l'insignifiance de ce mouvement en termes d'insurection. Si de Gaulle a envisagé d'utiliser l'article 16 et l'emploi de la force armée c'est qu'il pensait possible une dérive insurrectionnelle de la crise ouvrière. L'année 68 est très chaude dans le monde (ça pèse sur les esprits) et de Gaulle peut avoir surévalué le danger. Ceci étant, son intervention du 30 couplée à la lassitude de l'opinion a suffi à calmer le jeu. Le coup de génie a surtout été de rendre la parole aux Français en provoquant des législatives... Mais, au moment où il doit faire son choix, de Gaulle joue un coup de poker car il ne peut présumer de la réaction des Français.


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Message Publié : 15 Nov 2004 7:27 
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Philippe de Commines
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baudolino a écrit :

La manifestation spontanée de soutien qu'il reçoit des Parisiens à la suite de son discours le dispense d'en user.



spontanée? Je crois que ça avait été organisé par Pasqua et son réseau du SAC, avec des centaines d'autocars gratuits.

Un jour des années 1980, je suis entré dans un bar dont le patron se vantait d'avoir organisé le voyage pour son quartier, pour "sauver la république en danger". J'avais les cheveux longs et il me regardait d'un sale oeil, je n'ai pas osé lui demander des détails.

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Message Publié : 15 Nov 2004 9:02 
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J’ai vérifié et il semble que vous ayez raison. D’après cette source :
http://www.charles-de-gaulle.org/articl ... rticle=133

une manifestation de soutien au général de Gaulle était prévue et préparée pour le 30 mai. Il est plus que probable que le SAC ait participé à son organisation. A ce titre, elle n’était donc pas spontanée.

Toutefois, le succès de cette manifestation dans un contexte de grève générale ne facilitant pas les déplacements massifs à court terme montre qu’elle a largement dépassé le cadre des militants de base et qu’il y aurait bien eu réaction « spontanée » de nombreux participants (pour ne pas dire l'écrasante majorité d'entre eux).

Ma formulation est donc contestable, je l’admets ; il me semble, toutefois, qu’il s’est produit à cette occasion une réaction vive d’une partie de l’opinion que les gaullistes espéraient sans doute, qui les a toutefois surpris (positivement, de leur point de vue).

800 000 à 1 million de manifestants dans la rue, c’est la plus importante manifestation de la 5è république. Elle dépasse en nombre celle de 1984 pour l’Ecole privée qui avait été préparée pendant près d’un an ! La différence explique mon dérapage !

Jetez un œil sur les photos de l’époque, elles ne sont pas le reflet d’une manifestation de barbouzes du SAC !
http://membres.lycos.fr/mai68/photos/
On se croirait presque un soir de juillet .... 1998 ! :D


PS : les témoignages isolés de "sauveurs de la République" formulés pour impressionner les habitués du "café du Commerce" restent à prendre avec précaution ! :D :wink:


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Message Publié : 15 Nov 2004 18:15 
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Philippe de Commines
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Inscription : 23 Oct 2004 9:14
Message(s) : 1903
Localisation : village des Pyrénées
Citer :
c’est la plus importante manifestation de la 5è république


A ma connaissance, il y a trois manifestations où les organisateurs se sont comptés un million:

- cette manifestation du 30 mai 1968
- celle de 1984 du camp de l'école privée
- celle du 16 janvier 1994 du camp de l'école publique
(puisqu'il s'agissait bien de deux camps, en l'occurence)

j'ai vu des photos des trois, impressionnantes (la troisième sous la pluie)

faute de pouvoir les compter, on leur accordera peut-être l'égalité... à 500.000 près !

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Message Publié : 21 Août 2006 9:21 
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Marc Bloch
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Inscription : 09 Août 2006 6:30
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A propos de mouvement de chars et de véhicules,il y a aussi le cas de cette brigade blindée qui était en manoeuvres au camp de Mourmelon et qui plutôt de rentrer par voie ferrée (je ne me souviensplussi c'était possible) ou en une seule colonne a été scindée pour emprunter un faisceau le plus large possible d'axes secondaires afin d'être vue partout.Effet garanti : le lendemain tous les médias en parlaient,avec micro-trottoir dans les villages à l'appui.


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Message Publié : 21 Août 2006 15:14 
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Inscription : 26 Déc 2004 20:46
Message(s) : 1454
Localisation : France
MG42 a écrit :
C'étaient des chars de la gendarmerie, mais je ne sais plus ce qui c'est passé exactement

Et en fait de "chars", il s'agissait d'automitrailleuses AML, la gendarmerie ne possédant pas de blindés lourds.


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