Jerôme a écrit :
Túpac Katari a écrit :
Citer :
Et donc, vôtre théorie sur le roi lors du pustch de 81 ?
Justement je viens de retrouver ce que j'avais vu il y a quelques jours. Il s'agit des déclarations du garde civil Manuel Pastrana qui a déclaré à la chaine Antena 3 que Tejero lui avait dit que les ordres venait de la maison royale.
Source :
http://canarias-semanal.org/art/23173/g ... eal-video-Pour une preuve c'est une preuve !!!!
Je répète
Manuel Pastrana, brave garde civil de son état
A dit que Tejero lui avait dit que la maison royale (qui à la maison royale? Le cireur des chaussures du roi ?) ....
Voyons tout cela est tellement dérisoire.
C'est vrai, cher Tùpac Katari, que tout comme Jerôme j'ai bien du mal à ne pas sourire en découvrant l'incroyable révélation que vous nous livrez là
Apprenez toutefois qu'il n'y a rien de bien inconnu dans le témoignage de ce garde civil. Les responsabilités, déroulé et enchainement exacts des évènements de cette journée (et des précédentes) ayant déjà été bien établis lors des différents procès concernant les principaux auteurs militaires (mais il y eut également des civils grenouillant de longue date dans les marigots "golpistes" d'extrême droite) de cette affaire:
- le Lieutenant-Général de l'Armée de Terre Milans del Bosch (Commandant de la IIIe région militaire de Valence, d'où sont sortis les seuls chars appuyant le coup d'état).
- le Lieutenant-Colonel (de la Guardia Civil) Antonio Tejero Molina ("l'éxalté" de service tout empli de la croyance naîve d'être en mission au service du roi)
- et surtout le général Alfonso Armada (ex secrétaire militaire général de "la Casa del Rey" - le Conseil du Roi - relevé de cette fonction au bout de 10 mois en 77 pour cause de différences de vues plus que marquées avec Adolfo Suarez, vous savez le président du gouvernement ayant mené tout le processus de transition
). C'est indubitablement lui, auréolé de ces charges précédentes qui a disséminé l'idée auprès d'oreilles et esprits tout disposés à les entendre et les tenir pour certaines que "le roi n'attendait que les militaires veuillent bien donner un coup de timon", selon l'expression utilisée à l'occasion.
Une fois tout cela posé, cher Túpac Katari, je ne peux à présent que très amicalement vous inviter, à l'avenir, plutôt que de farfouiller dans le plus ou moins sombre net à la recherche d'aussi disparates qu'improbables éléments valant preuves appuyant des théories préconçues d'aller dans toute bibliothèque ou libraire que vous voudrez et vous y fournir de n'importe quel bon livre d'Histoire traitant de l'Espagne contemporaine. Je pense que vous y serez aussi surpris qu'instruit d'apprendre ce que furent réellement ces temps, personnages et rôles qu'ils y tinrent dans ce qui appartient maintenant (plus de 40 ans après) à l'histoire de la Transition et Consolidation de la démocratie en Espagne.
Cordialement,