Aigle a écrit :
je suggère de distinguer la Résistance de 1940-41 (une petite élite idéaliste et généreuse souvent venue de la Droite et de l'extreme droite) et celle de 1944 (un mouvement de masse dans lequel les communistes sont nombreux et influents et dans lequel beaucoup mêlent patriotisme, antifachisme sincère et ... ambitions opportunistes pour la Libération). En 1944, il n'y a plus de places pour les "petits princes" ...
Des communistes étaient présents dès 1940.
Si il y a bien une chose dont on peut être sûr, c'est que le spectre de la Résistance a été couvert par l'ensemble des forces politiques.
On peut en dire de même pour les ambitions d'après guerre. Il semble évident qu'une libération de la France n'aurait pas débouché sur une monarchie. Par conséquent , ambitieux ou pas, les royalistes n'avaient pas d'illusions à se faire.
Il n'en est pas de même pour les communistes qui étaient plus nombreux, à l'image des socialistes ou des gens de droite.
L'opportunisme étant connoté négativement - mais ce n'était probablement pas votre intention - il convient de rappeler qu'un après -guerre ne se prépare pas quand celle-ci se termine, mais bel et bien pendant. Il n'était donc pas illégitime pour les communistes, les radicaux ou les futurs gaullistes de préparer la libération.
Dans quel cas, l'opportunisme devient de la sagesse politique.