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Message Publié : 25 Mai 2019 12:28 
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Marc Bloch
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makno a écrit :
bourbilly21 a écrit :
Sir Peter a écrit :
Et ne fut sans doute pas étrangère au déclenchement des hostilités par les indépendantistes Algériens le 1er novembre 1954.....
Oui, d'ailleurs un thème que j'aimerais creuser plus, le loyalisme des régiments d'Afrique du Nord pendant cette période, les troubles de conscience etc...
Quand je pense que le sergent Ben Bella fut décoré par de Gaulle en Italie en 44...

Je suis également intéressé par ce sujet, en particulier par l'attitude et le traitement des nord-africains et sénégalais fais prisonniers: étaient ils logés à la même enseigne que les métropolitains? Après tout ils étaient également "victimes de l'impérialisme bourgeois ", à moins qu'ils n'en soient considérés comme les complices?
Peut-être que nous pourrions ouvrir une autre discussion là-dessus?


C est un beau sujet.

J ai souvent entendu que ces prisonniers avaient été l'objet d un effort intense de propagande VM.

Après cela les organisateurs de la Toussaint Rouge n arrivaient pas d Indochine !


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Message Publié : 25 Mai 2019 17:17 
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Jean Mabillon
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Non, tout à fait et de plus,les représentants de l'Etat étaient très bien informés de ce qui se tramait...informations venant de trois sources différentes au sein des organisateurs..........


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Message Publié : 25 Mai 2019 20:18 
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Marc Bloch
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Localisation : Versailles
Sir Peter a écrit :
Non, tout à fait et de plus,les représentants de l'Etat étaient très bien informés de ce qui se tramait...informations venant de trois sources différentes au sein des organisateurs..........


Intéressant. Très intéressant !

L'ami Peter peut il développer - éventuellement en ouvrant un autre fil ?


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Message Publié : 25 Mai 2019 21:06 
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Jerôme a écrit :
Sir Peter a écrit :
Non, tout à fait et de plus,les représentants de l'Etat étaient très bien informés de ce qui se tramait...informations venant de trois sources différentes au sein des organisateurs..........


Intéressant. Très intéressant !

L'ami Peter peut il développer - éventuellement en ouvrant un autre fil ?

Oui, ça vaut un autre fil, sur ceux que Yves Courrière a appelé "Les fils de la Toussaint".

On aimerait connaître vos sources, Sir Peter.

Pour moi ils n'étaient qu'une poignée, dont certains étaient déjà dans le maquis depuis des lustres (je crois que c'est le cas de Belkacem Krim, en Kabylie, recherché par la police) d'illustres inconnus, peut-être fichés, mais qui n'inspiraient pas la terreur.

A part dans les Aurès (où il y a eu cet autocar bloqué par des hommes en armes, un cadi et un instituteur assassiné) où le soulèvement d'une tribu a causé de graves inquiétudes, partout ailleurs ça n'a pas effrayé plus que ça. Seuls les policiers ont relevé qu'il y avait eu coordination nationale sur la même date. Personne n'a imaginé qu'une guerre avait commencé.

j'arrête le HS, mais ça vaut un sujet.

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Message Publié : 26 Mai 2019 13:30 
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Jean Mabillon
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Mes sources livresques à ce propos : Claude Paillat : Le" dossier secret de L'Algérie" 3 volumes Presses de la cité.... On y apprend que la lutte armée contre la France est préparée en Libye, en Égypte,en Irak dès 1947, il y a deux fronts, celui de l'ONU PanArabe ET Anticolonialiste et l'autre sur le terrain avec des écoles clandestines de saboteurs et d'artificiers en liaison avec des instructeurs Allemands dans des écoles militaires de pays "Arabes"...... Le renseignement militaire n'a que peu d'informations issues du terrain. Les effectifs de l'armée sont d'ailleurs très faibles : 12 000 hommes y compris la gendarmerie quand le général Spillmann arrive pour commander le Constantinois... A Batna le colonel Blanche estime que la population devrait avoir entre les mains environ 10 000 armes de guerre essentiellement d'origine italienne assez récentes ainsi que beaucoup de fusils de chasse..... On ne lit quasi aucune implication des gens issus du conflit indochinois à ce stade....


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Message Publié : 27 Mai 2019 19:30 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

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Un article de Yves Desjacques paru dans Le Figaro du 10 mai 1954.

Citer :
Les derniers moments de Diên Biên Phu

Le silence est retombé sur la cuvette sur la cuvette du pays thaï qui fixa pendant deux mois l’attention et l’inquiétude du monde.
C’est uniquement par radiotéléphonie, communément appelée «courants porteurs», que l’état-major du général Cogny, à Hanoï, a suivi les dernières heures du camp retranché. Vendredi matin, au début de matinée, le général de Castries appela l’état-major d’Hanoï afin de réclamer surtout des munitions et rendre compte de la situation.
«Cela va mal, très mal, dit Castries. Pour les stopper, il me faudrait six mille coups de mortier, deux mille obus. Nos canons ne tirent plus, nous manquons de munitions, nous sommes obligés de faire sauter les pièces pour éviter qu’elles ne tombent aux mains des Viets. Sur la face est, les points d’appui tombent les uns après les autres. Je voudrais empêcher les Viets d’arriver sur la Nam-Youm à cause de l’eau. Je n’ai plus assez d’effectifs. Que voulez-vous faires contre des gens qui ont tout et qui ne manquent de rien?»
Castries avait demandé à l’aube, de toute urgence, 120 tonnes de munitions. Quand il comprit que la situation était sans espoir, il décommanda les munitions et demanda qu’on parachute à la place du ravitaillement conditionné pour que ses hommes continuent de «tenir». Quelques instants après, le général Cogny appelait l’héroïque défenseur de Diên Biên Phu. La conversation fut singulièrement poignante: «Allô! Castries? —Allô! mon général, ça va mal, je suis attaqué sur trois faces, je perds sans cesse des points d’appui. Sur la face est, le quatrième vient de tomber il y a quelques minutes.» Le général de Castries énuméra alors les points d’appui tombés: «Deux à Éliane, quatre à Claudine, etc.»
«Je vais tâcher de tenir sur la rive est de la rivière.» Le général de Castries fit ensuite le tableau de ses effectifs: «Sur tel point d’appui, au bataillon légionnaire de parachutistes, il reste une compagnie, et par compagnie il faut maintenant comprendre soixante à quatre-vingts hommes. De même pour les bataillons de parachutistes et pour les tirailleurs. Je n’ai plus assez de forces pour contre-attaquer. II me reste quelques centaines d’obus. Je n’ai presque plus d’autres munitions. Je vais essayer de tenter une sortie à la faveur de la nuit. Je garderai un rideau de troupe pour donner le change aux Viets et je resterai avec les blessés.»
Le général Cogny, la gorge serrée par l’émotion, approuva les intentions du général de Castries et annonça qu’il continuait à envoyer des munitions et des vivres. Le général de Castries termina alors la communication en disant: «Voilà, mon général, ce que j’avais à vous dire... avant la fin.» Il était environ 10 heures.
Vers 15 heures, un message annonçait que les Viets entouraient le centre de résistance principal où se trouvait le P.C. du général de Castries et qu’ils se trouvaient à 300 mètres des mitrailleuses et des armes braquées pour garder les abris et les blockhaus. À 16 h40, le général de Castries communiquait pour la dernière fois avec le général Cogny. «La situation est extrêmement grave. Les combats sont confus et se livrent partout, les Viets encerclent tous les points d’appui. Je sens que la fin approche, mais nous nous battrons jusqu’au bout.» Cogny: «Bien compris, vous vous battrez jusqu’à la fin. Pas question de hisser le drapeau blanc sur Diên Biên Phu, après votre héroïque résistance.» Castries: «Bien compris. Nous détruirons les canons, les chars et tout le matériel de radio. Le poste des «porteurs» sera détruit à 17 h30. Nous nous battrons jusqu’au bout; au revoir, mon général. Vive la France.» Ce furent les derniers mots du général de Castries.
Les légionnaires parachutistes qui formaient le dernier carré tentèrent vraisemblablement une sortie pour rejoindre le point «Isabelle». Mais le Viêt-minh a annoncé que personne n’avait pu briser le cercle établi autour des assiégés.
Avec «Isabelle», à quelques kilomètres plus au sud, la liaison se poursuivit à Hanoï jusqu’au milieu de la nuit. Castries avait demandé que les «105» de cette position tirent sur son P.C. et sur le centre de résistance central après l’occupation par les Viets; les artilleurs d’«Isabelle» exécutèrent la mission. Les légionnaires parachutistes et tirailleurs tentèrent une sortie aux environs de minuit. À 1h50, «Isabelle» lançait un dernier message recueilli par les aviateurs: «La tentative de sortie a échoué.»
Le colonel Lalande avait préparé la sortie de sa garnison à la faveur de la nuit. Les 1.500 hommes qui lui restaient tentèrent de se frayer un passage vers le sud et la jungle, à la grenade et au couteau de tranchée, au travers des lignes viets. Mais après avoir péniblement parcouru une centaine de mètres, furieusement disputés, ils durent rebrousser chemin. Les communistes les talonnaient et les corps à corps se sont déroulés jusqu’à l’aube dans les retranchements bouleversés. À 1h50, samedi, un sergent radio lança ce dernier message au Dakota qui survolait: «Dans deux minutes je ne pourrai plus communiquer avec vous. Nous faisons tout sauter.»
Malgré tout, il est possible que des poignées d’hommes aient réussi à franchir le cercle infernal de l’adversaire. Ils gagneront les massifs montagneux et essaieront de rejoindre les éléments de la colonne «Crévecœur» dans la nature, au Nord-Est de Muong-Khoua, entre 50 et 60 kilomètres de Diên Biên Phu. Des centaines de partisans thaïs ont reçu la mission de sillonner les pistes de la montagne pour porter éventuellement secours aux rescapés. Avant la chute de la forteresse, les axes de retraite avaient été désignés aux soldats de l’Union Française et des parachutages de vivres ont été faits sur certains villages dont les populations feront le maximum pour aider les survivants.
En fin d’après-midi, vendredi, plusieurs aviateurs remarquèrent que les combats se poursuivaient encore sur certains points d’appui; sur d’autres, des explosions soulevaient la terre et de longues colonnes de fumée montaient dans le ciel.
Selon les premières estimations, une quinzaine environ de bataillons de troupes de l’Union Française, comprenant des légionnaires, des parachutistes, des tirailleurs marocains et algériens, des unités thaïs et un bataillon de l’armée nationale vietnamienne se trouvaient à Diên Biên Phu. Dans le bilan des pertes, il faut comprendre le matériel qui est tombé aux mains de l’ennemi, mais dont la plus grande partie fut sabotée et mis hors d’usage.
C’est l’élite des bataillons de choc du corps expéditionnaire qui vient de disparaître. Lorsqu’on en parlait ici, il était coutume de les désigner par le nom de leur commandant, «le patron». Un fer de lance du commandement français s’est rompu, mais le combat continue et ces vétérans de Na-Sam, de Nghia-Lo, de Lang-Son, de Seno se sont sacrifiés jusqu’au dernier. Ils rejoignent dans l’histoire leurs aînés de Camerone, de Verdun, de Bir-Hakeim, d’Italie et d’Allemagne.


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Message Publié : 27 Mai 2019 22:03 
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Le dialogue final "Nous nous battrons jusqu'au bout" est un peu héroïsé, il me semble. J'ai déjà vu les images... (au fait, quelles images ? Filmées à DBP elles auraient été saisies... Ce devait donc être un dialogue radio filmé avec Cogny au centre, à Hanoï. Dans mon souvenir, je voyais De Castries et Bigeard devant la radio, comme quoi on reconstruit les souvenirs.)

Peu importe, c'était bien ces deux interlocuteurs, très attentifs, à qui Cogny disait : "Ce que vous avez fait est magnifique, il ne faut pas le gâcher par une capitulation."

Donc pas de drapeau blanc. Mais on ne peut donner à des soldats l'ordre de se faire tuer jusqu'au dernier. Castries leur demandait, à l'heure prévue, de cesser toute résistance partout. Simplement l'arrêt du feu. (Les Viets comprendront ce qui se passe, et investiront les points d'appui dans le calme.)

Ce qui se passera effectivement, sachant que là où on est au corps à corps, c'est une vision très théorique... Par ailleurs il est exact que certains groupes de soldats ont été recueillis, quelques jours après, par les montagnards méos, constitués en maquis par les Français. Tout le monde n'a donc pas posé les armes.

Un capitaine para très connu, Botella (qui avait sauté le 6 juin 44 non pas en Normandie, mais en Bretagne, parmi les SAS français) a refusé d'obéir et exigé un ordre écrit pour déposer les armes. Je crois que c'est son colonel qui a pris la radio pour le convaincre d'arrêter.

Citer :
Sur tel point d’appui, au bataillon légionnaire de parachutistes, il reste une compagnie, et par compagnie il faut maintenant comprendre soixante à quatre-vingts hommes.

Pierre Sergent, ancien officier de ce bataillon (à cette période hospitalisé à Hanoï, pour une blessure antérieure à DBP, sauf erreur) affirme qu'à la fin des combats il ne restait plus, au BEP, un seul homme qui ne soit pas blessé.

le BEP (Bataillon Etranger Parachutiste) était un cas particulier : des légionnaires paras ! Cette innovation, inattendue à la Légion, avait donné un bataillon exceptionnel.

Mais ce genre de réputation coûte cher : le BEP avait déjà été pratiquement anéanti en 1950 dans le désastre de la RC4, puis reformé.

Il deviendra en Algérie le 1er REP (Régiment Etranger Parachutiste) qui s'illustrera dans la bataille des frontières, avant de participer à la bataille d'Alger - passons - puis d'être dissous pour sa participation active au putsch des généraux.

Aujourd'hui ne demeure que son jumeau, le 2ème REP, basé à Calvi, une des unités la plus prestigieuse de l'armée. (Ce sont eux qui ont sauté sur Kolwezi, par exemple.)

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Message Publié : 27 Mai 2019 22:09 
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A Dien Bien Phu, il y avait le 1er et le 2e BEP, ce dernier créé fin 1948, peu après son jumeau numéroté 1. Détruits tous les deux en mai 1954 (le 1er BEP l'avait déjà été en octobre 1950, sur la RC4).
Il y avait donc deux bataillons de "paras-Légion" en 1954. Un 3e BEP existe même depuis fin 1949, qui sert à la formation des légionnaires parachutistes. Il sert à reformer le 1er BEP début 1951, puis est envoyé en urgence en Indochine en mai 1954 où il est renuméroté 2e BEP.

CEN EdG

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"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


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Message Publié : 28 Mai 2019 8:14 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 13 Mars 2010 20:44
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CEN_EdG a écrit :
A Dien Bien Phu, il y avait le 1er et le 2e BEP
Le 2ème BEP se baptisant lui-même "le 2ème de personne" (le fameux "second to none" dans les armées anglo-saxonnes)

_________________
il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 31 Mai 2019 23:07 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 12 Juil 2012 15:11
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En 1956 les éditions Plon publient le livre du général Navarre sous le titre "Agonie de l'Indochine, 1953-1954". C'est un plaidoyer pro domo. Avec cette citation : « Que sommes-nous allés faire dans ce trou perdu de la Haute Région tonkinoise ? Maintes fois cette question a été posée. »


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Message Publié : 01 Juin 2019 0:22 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

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Pierma a écrit :
Cogny disait : "Ce que vous avez fait est magnifique, il ne faut pas le gâcher par une capitulation."


Voici le dialogue du 7 mai 1954, suivi de commentaires de témoins:
https://www.youtube.com/v/-Pi-GI5JAcE

On entend Cogny dans son QG de Hanoi qui dit "ce que vous avez fait est trop beau pour qu'on fasse ça, vous comprenez mon vieux?"
Castries: "??? oui... oui... Bien mon Général..."
Cogny: "Allez au revoir mon vieux."

Alors que Castries donne du "mon général" réglementaire à Cogny, le ton de Cogny en retour, ce "mon vieux" systématique, un peu trop familier et bancal pour la circonstance, la belle phrase préparée, tout sonne assez faux.

_________________
Image message du Loire au Dalgonar, oct. 1913


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