En 1989, le régime communiste chinois fut gravement ébranlé et tout le monde le croyait fragile tandis qu on pensait que La pérestroïka allait durablement redresser l URSS

C était il y a trente ans

https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et- ... 1201026538


« En ces jours du Printemps de Pékin 1989 la chaleur était suffocante sur la place Tian An Men » se souvient Lun Zhang (1), un « survivant » de la répression militaire chinoise qui s’est abattue sur la place Tian An Men dans la nuit du 3 au 4 juin 1989. « À cette époque la Chine sortait d’une période noire maoïste, la vie quotidienne s’améliorait, la société civile bouillonnait, les étudiants lisaient les auteurs étrangers interdits jusque-là… », évoque cet exilé installé en France après avoir fui la Chine grâce aux réseaux de triades chinoises et des consulats occidentaux de Hong Kong. C’était il y a 30 ans.


Lucide et très structuré, cet intellectuel, professeur de civilisation chinoise à l’Université de Cergy-Pontoise, a été proche du premier cercle des leaders étudiants sur la place : « nous avons profité de l’espace de liberté qui nous était offert, nous étions pacifistes et sans aucun désir de renverser le régime ou le Parti communiste, nous voulions faire pression pour lutter contre la corruption, pour de meilleures conditions d’études, pour installer un État de droit et les libertés démocratiques, mais avec le Parti ».

Des images historiques
https://m.youtube.com/v/BlhmT5FCp ... fullscreen

En 1989 j'étais étudiant et je résidait à la Cité Internationale Universitaire de Paris au Collège Franco-Britannique. J'était au Comité des résidents du Collège ainsi qu'à celui des Résidents de la Cité.
Un jour une délégation des étudiants chinois de la Cité vint me voir car certains d'entre eux recevaient des cassettes vidéos des évènements et ils cherchaient un lieu discret mais suffisamment grand pour pouvoir montrer leurs contenus aux étudiants chinois de Paris. Je leur ai donc proposé la salle de télévision du Collège Franco-Britannique qui avait l'avantage d'être grande et surtout une porte qui donnait sur l'extérieur par où on pouvait entrer sans se faire voir.
Et donc tous les jours pendant les évènements les étudiants chinois sont venus voir sur notre télévision ce qui se passait dans leur pays. J'ai donc pu voir des images qui avaient été prises clandestinement et que je n'ai jamais vu ailleurs et comme je ne parle pas chinois il y en avait un qui me traduisait au fur et à mesure. Si on compare avec maintenant je dirai que l'ambiance était très "gilets jaunes".
Cela dura jusqu'à la répression finale, puis les étudiants se dispersèrent et je n'eu plus de nouvelles.
Et tout cela se fit sans que le directeur soit au courant, car sinon il l'aurait interdit. C'était Paul Gabriel Boucé le spécialiste de Smollet.

J'ai passé 1 an l'année dernière à étudier le chinois à Pékin, et j'ai vraiment eu le sentiment d'une jeunesse totalement dépolitisée et n'ayant aucun intérêt pour ces évènements.
D'ailleurs, quand j'ai voulu en parler à des chinois, j'ai eu des réponses du genre "mais pourquoi les étrangers nous parlent de cet évènement, vous êtes lourds", ou l'indifférence la plus totale.

N est ce pas le reflet d être politisé ?

A une autre échelle sous le régime tunisien de Ben Ali, malgré que j' étais resident en Europe, nous étions et avions peur du système en place...
Alors j imagine en Chine avec le système communiste...

Probable