Narduccio a écrit :
Après, il y a le problème des attentes de la population. Une partie des allemands de l'est pensait sûrement que la vie à l'ouest était plus facile qu'elle ne l'était en réalité. Ce qui a créé une réelle désillusion.
Vision confortée dans un premier temps par la décision du Herr Kanzler, de transformer les Ostmark - qui ne valaient rien - en bons Deutschmark sonnants et trébuchants.
Hors à l'est on avait en général des économies, soit qu'on économise pour acheter LA Trabant, soit tout bonnement parce qu'il y avait peu d'électroménager et autres dans les magasins. C'était tout - et n'importe quoi - sauf une société de consommation.
Beaucoup se sont ainsi retrouvé à la tête d'un petit pactole immédiat. (Sur le long terme, la vie au tarif ouest-allemand s'est révélée cependant bien chère, même si les Lidl et compagnie ont poussé comme des champignons à l'est, souvent en rachetant des implantations existantes pour disposer immédiatement de l'autorisation.)
Edit : Je pense que Jérôme a raison sur l'exode des jeunes diplômés qui a suivi. En revanche Berlin a subi des changements importants, et porteurs d'emplois, avec l'installation de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises. (Je veux dire que l'exode inverse a eu lieu aussi, dans une certaine mesure, du fait de ce relifting de Berlin.)