Borsig a écrit :
Conclusion : tout cette affaire est confuse
Ça c'est le moins que l'on puisse dire.
En fait, on pourrait dire que tout 's’emboîte' bien.
Joseph P. Kennedy, le père de JFK a déjà une sulfureuse réputation :
Dans son livre The Sins of the Father: Joseph P. Kennedy and the Dynasty He Founded, le journaliste Ronald Kessler signale le témoignage du mafieux Frank Costello à un journaliste (avec qui il collaborait sur un livre de mémoires) déclarant qu'il faisait des affaires avec Joseph P. Kennedy pendant la Prohibition, ce dernier y faisant de substantiels bénéfices dans la contrebande d'alcool.
Les divers rackets de la famille Luciano s'étendaient jusqu'à Los Angeles (avec Bugsy Siegel)
Mais aucune preuve ne vient corroborer ces accusations.
Selon le frère et la fille du mafioso Sam Giancana, Joseph P. Kennedy aurait été en relation avec la mafia de Chicago.
Il est reconnu que Joseph Kennedy a sollicité en Mai 1956, puis les années suivantes, et obtenu l'aide de Giancana et de ses associés, notamment Carlos Marcello, afin de faciliter l'investiture de son fils John Fitzgerald Kennedy comme candidat pour le partie démocrate et contribuer financièrement pour lui faire remporter les élections présidentielles de 1960.
Durant sa présidence, John Fitzgerald Kennedy et Giancana conservèrent des liens très étroits, notamment par l’intermédiaire d’une maîtresse commune, Judith Campbell que ce dernier lui avait présenté le 7 Février 1960, au Sands de Las Vegas.
Corroboré par la Commission Church, il est dit que durant le gouvernement Kennedy, la Central Intelligence Agency (CIA) recruta Giancana et d’autres mafieux pour assassiner le président cubain Fidel Castro.
Celui-ci avait renversé en 1959 le dictateur Fulgencio Batista, lequel avait fait de son île le principal centre de blanchiment d'argent du trafic de drogue de la mafia américaine.
Giancana aurait dit que la CIA et la "Cosa Nostra" étaient les différents côtés d’une même pièce de monnaie.
Mais à partir de 1961, les relations avec Giancana et les autres grands mafieux américains, se dégradèrent très sensiblement. Les frères Kennedy, oubliant le soutien apporté par la mafia et tablant sur le bénéfice politique de la lutte contre le crime organisé, se lancèrent dans une opération à l'échelon national contre la Mafia par l'intermédiaire de Robert Kennedy, le frère du Président nommé au poste de procureur général des États-Unis en décembre 1960.
Mais je sais aussi et par expérience personnelle, que parfois des événements s’emboîtant parfaitement ne reflètent pas une réalité et sont le faits de simples coïncidences n'ayant aucun rapport les unes avec les autres.
Bien à tous.