Vu la structure familiale et clanique de la société de l'époque, ne pouvait-il pas y avoir un dernier usage : garder en "otage" un membre d'une famille pour contraindre celle-ci à se tenir tranquille ? Dans les faits, on met quelqu'un en prison pour un délit mineur, mais en fait que son entourage comprenne qu'il ne faut pas semer la zizanie.

Il me semble aussi avoir lu que parfois on mettait les vagabonds en prison.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le système de l'otage est connu depuis la nuit des temps, et l'otage n'est pas nécéssairement incarcéré. L'obligation de la faide, ou compensation monétaire de l'injure subie, est une ogligation privée, le meurtre lui-même est affaire privée qui se joue entre familles.Le roi a codifié la somme d'argent nécéssaire à l'extinction de la vengeance.

Alors, prison pour punir, nous en sommes encore très loin.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Cher monsieur Labat, ce post, si vous l'avez lu en entier, n'était pas de "prouver" qu'il puisse exister des prisons. Depuis 4 pages que dure ce sujet, il est évident que le fait que des prisons aient pu servir au haut moyen-âge, est en effet une surprise pour personne. Cependant j'aurai espéré que tel ou tel lecteur, vous aussi pourquoi pas, ai pu apprécier la description qu'en donne Grégoire de Tours.



Il me semblait aussi que les deux notes supplémentaires permettaient d'en savoir un peu plus sur les griefs qui pouvaient conduire en prison.

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"Pipi, les mains, à table !" Maman

Merci pour ces textes, c'est très intéressant.

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Peut-être une information intéressante ! Qui sait ?
J'ai trouvé dans la biographie de Charles Martel (signalée dans la bibliothèque du forum du Haut Moyen-Âge) de Jean Deviosse, aux éditions Tallandier, un petit passage qui pourrait (si nous faisons entièrement confiance en l'auteur) mettre tout le monde d'accord. Le curieux pourra le lire à la page 58 de cet ouvrage suscité.
"Les gardes mettent la main au collet de Karl [Charles Martel] et le jettent dans un cachot de la prison de Cologne. Séquestration singulière, Karl se retrouve détenu politique à une époque [714] où l'on n'emprisonne guère que pour dettes, les prisons servant essentiellement d'antichambre aux prévenus qui attendent leur jugement".

A bons entendeurs ! Salut !

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"Pipi, les mains, à table !" Maman