*nikesfeld* a écrit :
Petite question dans vos interressantes discussions, on parle de fusion-melange, mais a la vue des estimations de population est ce quon ne peut pas dire quil y avait assez de place pour que les nouveaux migrants puissent simplanter "a cote"?
Ou a t on des traces archeologiques qui contre disent cette idee?
De meme pour les echanges matrimoniaux des elites on peut comprendre les mecanismes mais pour les echanges commerciaux, de repartition des taches quid de l aculturation?
Est ce quon ne peut pas penser le terrtoire de l epoque comme un vaste no-mans-land avec des zones urbaines autour des nouveaux arrivants (voir occupe par pour les villes anciennes significatives).
A voir et lire les musees du sud on a plutot limpression que la villa romaine a ete abandonnee parce trop difficile a defendre pour une famille et sujet a l interet des razias. Apres ou sont partis les habitants ?
Vous ne mentionnez pas aussi que la plupart des eveques etaient gallo-romains. Cela donne je trouve une idee de l organisation societale des sedentaires.
Jai du mal a croire que les envahisseurs etaient tous des guerriers (quid de la logistique?) sans famille, sans hierarchie.
Bjr Nikesfeld.
L'archéologie a mis au jour un grand nombre de nécropoles mérovingiennes, voire du Bas Empire, depuis le 19e, il s'agit en général de guerriers francs (ou saxons) accompagnés de leur famille. C'est bien d'une immigration que l'on parle et non pas d'une invasion militaire à l'allemande pendant les guerres du 20e. Les Francs ont été d'abord installé par le pouvoir romain qui prétendaient les utiliser comme garde-frontière contre les ennemis de l'Empire. Souvent ils étaient lètes ou daedici, contraint par Rome à un service militaire, alors qu'ils auraient préféré tranquillement cultiver leur terre. Rien de nouveau sous le soleil !
A+