J'ai trouvé une définition plus précise dans le TLFI (Trésor de la Langue française informatisé):
"Empr. au lat. médiév. Saraceni, nom des populations musulmanes du Proche-Orient, d'Afrique du Nord et d'Espagne, et celui-ci au gr. byz.
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... =i-1-2.gif, att. dep. le VIe s. comme appellation gén. des Arabes (KAHANE Byzanz, col. 402 et 429); en gr. tardif,
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... =i-1-3.gif désignait une population nomade d'Arabie, mentionnée au IIe s. par Ptolémée (cf. FEW t. 11, p. 219a), d'où le b. lat. Sarraceni (IVe-Ve s.). Le gr. doit prob. être rattaché au topon. Saraka (), n. d'une ville d'Arabie heureuse citée par Ptolémée, et d'une région de la péninsule du Sinaï mentionnée au VIe s. par Étienne de Byzance (FEW Loc. cit.; Kl. Pauly, s.v. Saraka), et non à l'ar. « oriental », dér. de « Orient » (cf. FEW t. 11, pp. 220-221, note 23). Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 326. RICHARD Kirchenterminologie 1959, pp. 54-55. TOURNIER (M.). L'Envers de 1900. MOTS. 1982, n o 5, p. 11"
(voir sur le site du tlfi pour les caractères grecs manquant à ma citation)
Pour la plante (le sarrasin n'est pas classé parmi les céréales), je pencherai un transvasement de la désignation du nom de la personne sur la plante du fait de la couleur des graines de la plante qui est proche de celle de la peau des Arabes.