Jean-Marc Labat a écrit :
Et je voudrais bien savoir comment on reconnait un squelette mort des suites de couches, sauf si le gamin est enterré tout contre. Plus tard, les registres paroissiaux nous renseignent utilement, mais là, nous sommes dans le brouillard le plus complet.
On peut certes analyser les restes et tirer des enseignement des principales pathologies, mais pour le reste, c'est de la supputation, pas autre chose.
Totalement d'accord.
Ensuite, le biais est quand même multiple: avons nous le même nombre (significativement parlant) de défunt(e)s retrouvées?
Parce que 15% de 300 inhumés en tout face a 20% de plusieurs milliers/dizaines de milliers, ça ne veut ni dire que la population était moins nombreuse à l'époque des "300", ni dire qu'on y mourrait moins en couches.
Comme le dit Almayrac: certains n'enterraient pas toutes les castes ensembles, d'autres s'enterraient de telle manière qu'on ne retrouve désormais quasi rien, à certains lieux le sol fait qu'on ne retrouve même plus les os.. ça fait de sacrés fossés à sauter pour comparer tranquillement et conclure/affirmer quoi que ce soit je trouve.
Pour ce qui est des défuntes morts en couches, là, j'avoue que c'est quand même "facile" : femme + nourrissons très jeune. Mais une maladie qui touche un nourrisson et sa mère va faire classer les deux décédés de la même façon? Les os d'un très petit nourrissons se conservent -il pareil que ceux d'un autre défunt ou peut on supposer que dans chaque tombe de femme en âge de procréer, ils ai pu y avoir un squelette de nourrisson qui, du fait de moindre calcium/gramme d'os, se soit moins conservé? (là je n'en sais rien, il faudrait un archéo avec des compétences là dedans, ou un anatomopathologiste spécialisé en archéo..)
Encore une fois, une sorte d'impasse se refusant à une conclusion finie