brunehilde a écrit :
Voir aussi cet article intéressant :
https://rhr.revues.org/7785interessant, brunehilde...
le titre est
Citer :
Tous libres devant. Dieu Société carolingienne, Église et esclavage d’après l’exégèse de Claude de Turin († ca. 827/828)
J'aurai plutot mis comme titre "Tous humbles devant Dieu". Le maintient de l'usage de l'esclave s'explique par le fait que pour le clerc le statut d'esclave est le statut le plus humble de la communauté humaine donc le plus prêt de Dieu. Liberer l'esclave c'est prendre le risque de le précipiter dans le pêĉĥé d'orgueil.
Claude de Turin a écrit :
l faut admonester d’une manière les esclaves et d’une autre les maîtres : les esclaves, d’abord, afin qu’ils gardent toujours à l’esprit leur humble condition ; les maîtres, ensuite, afin qu’ils ne perdent pas le souvenir de la nature par laquelle ils ont été créés à égalité avec les esclaves.
Déja il y a une évolution par rapport à l'antiquité c'est la rédomption : l'esclave a été sauvé, il ne fait plus partie du bétail ou du mobilier.
Claude de Turin a écrit :
il en va de même pour les esclaves religieux : s’ils se montrent meilleurs serviteurs de leurs maîtres qui servent les commandements du Christ, ils tendent à mettre en œuvre leur foi en toute chose. Le fait que dans l’Église de Dieu ils soient devenus les frères de leurs maîtres ne les exalte pas. Or, de cette manière, les chrétiens légitimes seront sauvés, si tous gardent entre eux les préceptes de l’humilité à pratiquer.
Mais il faut pas qu'il la ramène non plus
C'est assez proche de Confucius non ?