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Les gens qui jouent avec leur santé mettent souvent en danger celle des autres (vaccins...) ou alors mettent en danger le budget de la Sécu...
En ce cas, il faut que les gens arrêtent de rouler en voiture, de marcher, de prendre des escaliers, de courrir, de faire de l'alpinisme, du parapente, des arts martiaux et beaucoup d'autres sports pouvant facilement mettre la santé en péril, d'accepter des boulots à risque, de manger des aliments aux pesticides, de respirer des particules fines, d'utiliser des détergents ultra toxiques pour nettoyer leurs maisons...etc. Et que dire des fumeurs? De ceux qui aiment boire l'apéro un peu trop souvent (ceux là ils sont légion, plus encore que les fumeurs)? De ceux qui aiment bien manger, parfois un peu trop gras et trop salé? On va leur interdire sous prétexte que ça coule la sécu? La solidarité collective devrait pouvoir se faire sans sacrifier une légitime liberté. On ne laisse pas quelqu'un crever au bord du chemin, même si c'est lui qui s'est mis en mauvaise posture.
Et des affaires comme le médiator montrent que ceux qui se défient de la médecine "officielle" ont parfois raison, et qu'on ne peut nier le fait que derrière une campagne de vaccination, légitime ou non, il y a des lobby et des marges de quelques laboratoires pharmaceutiques..... Ce n'est pas de la théorie du complot (ce n'est pas un secret et ce n'est pas caché), c'est un fait.
Mais il me semble que ce n'est absolument pas le sujet!
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La plupart des historiens qui travaillent sur ces sujets ne maîtrisent pas parfaitement ces langues.
C'est dans l'article du Point que l'historien interviewé affirme que l'étude des vikings implique des compétences sur ces langues (et ce n'est bien sûr pas faux, mais faut-il barrer la route à quelqu'un qui s'y intéresse, et qui peut apprendre, parce qu'il n'a pas lesdites compétences?).
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Les diplômes servent de césame pour accéder aux colloques ou aux éditeurs.
L'université forme la tête, c'est une évidence... un esprit critique, rationnel, méthodique, c'est incontestable, et en soit, le principe des diplômes et d'un cursus universitaire ne sont pas absurde.
En revanche est-ce bien nécessaire que lesdites études durent quasiment une décennie (car le temps "officiel" pour passer une thèse est bien souvent largement dépassé), sachant que si on a pas de ressources propres à disposition, il faut travailler à côté et qu'on est pas sur un pied d'égalité avec ceux qui ne travaillent pas.
Considérant que l'université est l'endroit qui donne accès au savoir (ou devrait l'être avant d'être une pseudo fabrique de futurs salariés), je trouve que ces questions laissent en suspens de graves questions sociales.
Il ne faut pas s'étonner qu'une part non négligeable du public se tourne vers des théories fumeuses ou complotistes, avec une démarche intellectuelle plus que douteuse, et rejette les institutions parce qu'on leur a bien fait comprendre qu'ils étaient trop cons/ignares/pauvres pour accéder au fameux sésame.
Et c'est encore une fois sans compter avec une sorte de corporatisme qui fait qu'il ne faut pas seulement être bon et passionné, mais aussi se plier aux usages, à une sorte d'étiquette, et supporter des ego débordants même quand ça fait 5, 6 ou 7 ans que l'on prouve tous les semestres et à toutes les soutenances que l'on a les qualités, la passion et les compétences....
L'université a failli me fâcher irrémédiablement avec l'Histoire, même si j'y ai énormément appris. Quand même un comble alors que c'est une discipline qui me passionne depuis toujours et que c'est une composante essentielle de ma vie.