Une référence :
Pêche et pêcheurs au Moyen âge, Poissons d'eau douce, par François de Lannoy (revue Moyen âge, numéro 54, septembre-octobre 2006, pages 21 à 27).
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La pêche en eau douce connaît au Moyen âge un développement sans précédent. A une époque beaucoup plus poissonneuse que la nôtre et pas encore touchée par la pollution industrielle et agricole, les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les lacs et les étangs sont systématiquement exploités car l'homme médiéval est un grand consommateur de poisson. La place très importante de ces poissons dans l'alimentation s'explique notamment par l'abstinence prescrite par l'Eglise, 146 jours par an soit deux jours sur cinq. Dans l'intérieur des terres, le poisson d'eau douce remplace le poisson de mer, difficile à acheminer frais loin des côtes. En période d'expansion démographique ou de disette, il constitue un apport décisif à l'alimentation.