Si vous aimez la recherche vous trouverez votre bonheur, c'est certain. Ce n'est pas évident au début car il faut apprendre à trier les infos intéressantes et savoir quoi en faire. Mais au bout d'un temps, cela va. Surtout si votre directeur joue correctement son rôle

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Oui enfin le latin des documents administratifs n'a rien à voir avec le latin de traités scientifiques, théologiques, ou de textes plus littéraires. Sans être un grand latiniste et avec un peu d'esprit logique, une bonne mémoire et une connaissance de base de la grammaire latine on peut s'en sortir sans encombre. En plus, à force de rencontrer certaines tournures et un vocabulaire bien spécifique, on se "dépatouille" mieux et plus vite qu'un latiniste distingué qui n'aurait pas du tout l'habitude de ce type de texte.

Mais malgré tout, je ne peux qu'encourager Binohito à venir gonfler les rangs des latinistes

Ah mais, ne vous inquiétez pas, ça fait parti de mes objectifs (je suis déjà bien muni... il ne me reste plus qu'à trouver enfin le temps de m'y replonger).
Mon directeur de mémoire, en plus, semble être du genre pédagogue et patient avec ses étudiants (enfin..., je me fixe tout de même l'objectif de solliciter son aide et ses lumières le moins possible).
En tout cas, merci pour les informations.

Répondre aux (nombreuses) questions des étudiants fait (héoriquement partie de la mission du directeur de recherche Et si tu t'inscris (je me permets de te tutoyer, puisqu'on est au même niveau d'études :p) en latin, je suis persuadée que tu trouveras un enseignant prêt à répondre à certaines questions dans le cadre de ton mémoire.

Je ne sais pas si c'est propre à mon université ou au domaine auquel je me destine, mais je n'ai (pour l'instant) rencontré que des enseignants très sympathiques et toujours à l'écoute de leurs étudiants, même pour répondre à des courriels désespérés en plein mois de juillet

Un latiniste a du mal à se débrouiller en latin médiéval pour la simple raison que le latin classique et le latin médiéval sont deux choses différentes. On peut apprendre le latin médiéval sans avoir fait de latin classique. Mais il est vrai que d'en avoir fait aide car il y a des similitudes.

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Existe-t-il des ouvrages calibrés pour la paléographie latine ? Voir un dictionnaire des termes fréquents de ce latin médiéval ?

Michel Parisse !! Il a publié plusieurs ouvrages. C'est un bon pédagogue

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Pour ma part, je suis plutôt spécialisé dans la paléo occitane du XIIIe au XVe, mais je pense que les problèmes sont les mêmes partout.

Il est vrai qu'une base "en béton" en latin scolaire n'est pas indispensable pour attaquer le médiéval.

Si j'avais une méthode à donner, je dirais ceci :

- d'abord acheter un bon manuel de paléo (c'est pas ce qui manque).

-Ensuite acheter un appareil photo numérique.

-acheter un Gaffiot, un Alibert ou un dico de vieux Français (ça, je sais pas si ça existe), suivant les textes à étudier.


Puis, aller aux archives, photographier avec soins les textes, puis les transcrire tranquillement à la maison, dico et manuel sous la main. Car selon moi, bien plus que la connaissance de la langue ou des abbréviations sans pratique, il n'y a qu'une seule méthode : il faut en "bouffer", en "bouffer" et encore "en bouffer".

Je me rappelle ma grande peur la première fois que je me suis retrouvé devant un "vrai" texte, après pourtant un an de cours de paléo; j'ai cru que jamais j'y arriverai; en plus il était en occitant, langue dont j'ignorai tout. Mais finalement, il suffit de s'y mettre et après, tout roule.

Tout à fait quand on peut s'en offrir ou s'en faire offrir un bon avec le mode document on travaille beaucoup plus rapidement.

un dico de vieux Français (ça, je sais pas si ça existe),

Le Godeffroy à télécharger sur Gallica.fr c'est le must.

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Pour ma part, sur les registres de comptes, deux heures aux archives = 2 mois de travail de transcription à la maison. L'appareil numérique, c'est L'Investissement minimum du chercheur médiéviste.