C.Douville a écrit :
Oui cette période consacrât la fin des victoires Française exercées par l'intermédiaire des charges frontale de cavalerie.
Au cours des 11eme, 12eme et 13eme siècle, il faut reconnaître que les charges de la chevalerie Française avaient souvent permis de remporter des victoires sur les Allemands, Anglais ou Turco-Sarazins. Les exemples sont légion :
Les victoires des chevaliers Normands en Italie (Civitate 1053) et en Angleterre (Hastings 1066): les victoires des chevaliers Français à Dorylée (1097), Ascalon (1099), Bouvines (1214), Benevent (1266), Tagliacozzo (1268)..
Cette succession de victoires donnât, malheureusement, trop de confiance aux charges frontale, à l'héroïsme individuel. Cependant, au 14eme siècle, posséder les meilleurs chevaliers du monde ne suffisait plus à remporter des victoires contre des armées mieux préparées tactiquement...
Connaissant trop bien nos tactiques de combat, les Anglais, Flamands ou bien Ottomans avaient, enfin, compris comment nous vaincre : c'est ainsi, qu'au cours du 13eme siècle, les Français subiront plusieurs défaite : Courtrai (1302) contre les Flamands, Crécy et Azincourt (1346, 1415) contre les Anglais.
Cependant cette succession de défaites Française n'est pas vraiment du à la lourdeur de l'équipement des chevaliers Français. Pour moi, le problème résidait plus dans la tactique que dans la technique. En effet, au cours du milieu du 15eme siècle, c'est à dire à la fin de la guerre de cent ans, les chevaliers Français retrouveront le chemin de la victoire.
Ce seront les célèbres victoires Française de Patay (1429) et de Formigny (1450). Dans ces deux cas, nous affrontions, encore, la célèbre infanterie Anglaise d'Azincourt. Cependant, cette fois la cavalerie lourde Française chargea par le flanc et décima les Anglais...
Je pense que le regain de succès des Français à la fin de la guerre de cent ans n'est pas juste due à un changement de tactiques mais également à l'apparition de l'artillerie de campagne (Formigny).