Lecielmetombesurlatête a écrit :
Merci à chacun pour les réponses, qui m'offrent quelques pistes : celles du colportage et de la notoriété.
Je me dis aussi que les comédiens et les théâtres ambulants devaient bien servir à propager les nouveautés.
Pour l'exemple de Villon, je me dis qu'il n'aurait pas passé autant de temps à se plaindre dans ses poèmes, par ses lais, et testaments s'il n'avait espéré avoir un large écho, et de surcroît contemporain. Idée est effectivement un large concept, et chez Villon par exemple ce serait son côté un peu païen, très gothique au sens des décorations des maisons et des édifices religieux, on se dit qu'ils étaient d'humeur joyeuse ces gens là...
Non, je ne pense pas que les comédiens ambulants y été pour quoique ce soit, ils jouaient des farces et ne faisaient pas des séances de lecture, ils n'auraient pas récolté un sous. Rabelais c'est un humaniste, il est difficile.Vous évaluez simplement mal la diffusion du livre dans les villes. Les livres se diffusaient en ville dans la boutique des imprimeurs libraires. Et cela faisait déjà une fameuse clientèle car en ville le taux d'alphabétisation était déjà très élevé (à Paris au 16e 90% des hommes et 50% des femmes). Par contre on vous a induit en erreur en vous citant le bibliothèque de Troyes qui n'existe au XVIIIe siècle. Les auteurs que vous citez appartiennent à la culture urbaine, mais cela fait quand même pas mal de monde. On connaît par exemple bien les conditions de l'édition de Rabelais. Pour Villon c'est différent puisqu'il est d'avant l'imprimerie, mais cela n'a pas empêché les manuscrits de circuler.