Le contexte général de cette charte est celui des grandes entreprises de défrichement des XIe-XIIIe siècles. En Chartrain, le niveau de richesse de la grande noblesse est moindre que dans d'autres régions. Les seigneurs locaux doivent s'associer aux établissements ecclesiastiques voisins (le chapitre de Chartres, les abbayes de Saint-Père, de Saint-Jean-en-Vallée, de Notre-Dame de Josaphat, etc...), mais aussi des régions périphériques (Saint-Denis et Saint-Martin-des-Champs pour le Parisis ; Saint-Benoît et Marmoutier pour la Loire) afin de créer des communautés de défricheurs originaires de régions plus peuplées.
Le livre incontournable pour ce commentaire reste la thèse d'André CHEDEVILLE, Chartres et ses campagnes (XIe-XIIIe siècles), Paris, 1973, rééd. Chartres, 1991.
Pour plus d'information, à quel lignage appartiennent les laïcs cités dans ce texte, quelles sont les villages nommés dans cette charte ?
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