Voilà qui est intéressant. J'espère que ce n'est pas un droit sur la fabrication du jambon sec

Plus sérieusement, à cette époque, ce doit être une taxe sur le mariage.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Je ne connais pas les sources de Cyber Cola , mais on en retrouve mention sur ce site "folklorique":
http://www.balades-pyrenees.com/pour_en ... laisir.htm
Ces "cas béarnais", notamment celui du seigneur Jean de Louvie-Soubiron, ainsi que d'autres en Normandie et en Picardie, ont été étudiés par ALAIN BOUREAU,dans son ouvrage Le droit de cuissage.' La fabrication d'un mythe (XIIIe-XXe siecle) : pour l'auteur, les féodaux cherchaient à consolider voire à étendre leurs droits à percevoir des impôts, et évoquaient un hypothétique droit de cuissage dont ils auraient hérité de leurs ancêtres (en l'occurrence le droit de passer une nuit avec une jeune mariée).....mais ils précisaient que cet usage avait été remplacé depuis longtemps par le paiement d'un impôt .

j'ai ouï dire autrefois que l'origine de cette expression "droit de cuiSSage" était une mauvaise compréhension de "droit de cuiSage", qui était le droit perçu par le seigneur pour chaque manant venant faire CUIRE son pain dans son four.

Je ne sais si c'est vrai.

RC.

Je ne crois pas du tout à cette version. Le four banal relève des banalités, au même titre que le moulin ou le pressoir. Et là encore, cela dépend des seigneuries. Autant le moulin banal est répandu qu'il me semble que le four l'est moins.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)