Bonjour, j'aurais quelques questions plus ou moins précises sur la vie monacale en occident au XVème siècle à vous soumettre...
1) Trouvait-on des étables dans un monastère type ? Et si c'était le cas, étaient-elles dans l'enceinte des murs ? J'ai regardé quelques plans et n'arrive pas à en décider.
2) Ces murs avaient-ils une appélation particulière ? Comment fermaient-ils ?
3) Les cloitres étaient-ils fermés aux convers ? Aux visiteurs ?
4) Quelle est la différence entre "frère lai" et "convers" ?
5) Comment s'apprivoisionnait le monastère en nourriture ?
6) Les vitres en verre existaient-elles ? Quand leur usage s'est-il répandu ?
7) En quelle matière étaient les cloches ?
8) Comment se déroulaient les prières ? Etaient-elles toutes obligatoires pour tous les moines ? Et pour les convers ?
9) A quoi servaient les lavabo ? Quand s'en servait-on ?
10) Et enfin connaissez vous des ouvrages sur cette thématique que vous me conseilleriez ?

Merci en tout cas

Je réponds au 1- : les monastères cultivaient des terres agricoles chez les bénédictins et les étables étaient près des bêtes, donc à l'extérieur, dans tous les cas que j'ai connus, mais pas forcément loin.
Pour le 2-, il me semble que les monastères étaient fermés en général à cette époque et il pouvait y avoir une grande cloture en cas de jardins extérieurs de grande dimension et si le doyenné (demeure du doyen) était extérieur au monastère proprement dit avec ses pièces définies par les plans types des bénédictins par exemple (réfectoire, cuisines, scriptorum, bibliothèque, salle capitulaire, chambres au 1er ..). ??

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

D'abord merci pour votre réponse.

Cependant dans l'extrait de ce film (Le nom de la rose) on voit bien les protagonistes entrer avec leurs montures dans l'enclos. On entend aussi des piaillement de basse-cour (poules et que sais-je encore) et même un forgeron.
http://www.youtube.com/v/qS0Z932W ... ata_player
D'autre part il me semblerait téméraire de laisser les bêtes, d'une valeur certaine qui plus est, à l'extérieur des murs, pas vous ?
Le problème est que quand je regarde les plans effectifs des abbayes et monastères, je ne vois nulle part "des écuries-étables".

Pour la 5,en plus des fermes proches de l'abbaye, les monastères avaient une procure où on stockait les redevances en nature. En Allemagne , c'était le Pfleghof, terme que l'on rencontre encore parfois dans les villes allemandes ( car parfois la procure était au sein d'une ville où elle était protégée ) et que les Français ont du mal à traduire

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Certaines abbayes avaient comme propriétés à gérer des centaines d'hectares, voire des milliers. Les étables, granges, et autres batiments de ferme ne pouvaient être dans un enclos du monastère. C'était d'ailleurs un autre monde. Les écuries, autre chose, étaient proches par nécessité, probablement avec le batiment du Doyen ou de l'Abbé, qui comportait bien plus que sa demeure et pouvait être un peu à l'écart avec ses pièces de réception.

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Je voudrais dire que les murs des monastères sont pour certains des fortifications. En France en tout cas, certains monastères, comme Lérins (en Provence), ou le Mont St-Michel (en Normandie), étaient fortifiés. Les remparts remontaient le plus souvent au haut Moyen-Âge, ils étaient bâtis pour se défendre contre les différents pillards (Arabes, Vikings...), mais il me semblent qu'au XVe siècle ils étaient entretenus, même s'il n'y avait pas de nouvelles fortifications de construites (le mont st michel a eu un nouveau rempart après Azincourt, à cause des Anglais, mais c'est exceptionnel, et il était déjà fortifié avant).

Merci beaucoup de vos réponses, mais je dois avouer que je reste tout de même sur ma faim. J'essayerai de contacter un prêtre ou encore mieux un spécialiste de l'époque. Je ne sais pas trop où pour l'instant, peut-être à la fac d'histoire.

Sinon, pour une première approche, il y a ce livre dans la collection découvertes chez Gallimard qui n'est pas mal fait du tout:

https://www.amazon.fr/Moines-dOccident- ... 4874&psc=1

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)