Yongle a écrit :
Alain.g a écrit :
A ma connaissance, il n'y a aucune preuve ni en chrétienté ni en islam andalou que Gerbert a été en Espagne. Rien du tout.
Ni en Italie?
Ni en Allemagne?
En histoire,on n'a de preuve de rien. Rien du tout.
En plus,c est à votre connaissance...
Ce qui en atteste est amplement suffisant ; sinon, faut tout reprendre...
Le nationalisme est une plaie.
Désolé mais l'histoire ne fonctionne pas ainsi, on ne renverse pas la charge de la preuve.
Dans les documents Gerbert commence au monastère d'Aurillac. On a tous les détails après Aurillac, mais avant, c'est le silence absolu. C'est à ceux qui affirment qu'il a fait un voyage en Espagne ou ailleurs d'en apporter la preuve.
Or, il n'y a rien du tout, je confirme, mais seulement des hypothèses non étayées et peu vraisemblables. Imaginez un jeune moine inconnu, un pâtre, à Aurillac qui irait au 10è siècle en Espagne musulmane se former. Et avant d' être au monastère, encore moins. C'est assez peu vraisemblable, ce qui explique que des auteurs supposent, sans preuve et le disent d'ailleurs, qu'un voyage en catalogne chrétienne est une meilleure hypothése, mais sans aucun fondement.
Quand à Guillaume de Malmesbury, dans son histoire des papes ("Liber pontificalis" rédigée vers 1120, qui ferait état d'un voyage "
incognito" à Cordoue et Séville, je demande à disposer d'un extrait du texte et précise que l'emploi du mot incognito suffit à discréditer l'affirmation. Avec ce mot on peut aller partout en invention historique.