Il n'y avait pas grand chose comme substance active disponible à cette époque.
Actuellement on note des cas de transe similaire (aggressivité et euphorie) avec la méthamphétamine (ou cristal) synthétisée pour la première fois au Japon en 1893. Comme les amphétamines, elle a largement été utilisée sur les soldats lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment des allemands, des finlandais, mais également des japonais et des pilotes de bombardiers américains. Elle est fortement addictive et rend fou.
A ma connaissance il n'existe aucune drogue naturelle présentant un effet vraiement comparable. La plus proche (pharmacologiquement parlant) et l'Ephédrine tiré du raisin de mer (Ephedra distachya) petit arbuste à baie rouge. Elle augmente l'agressivité et permet de faire reculer le seuil de fatigue.
Mais le problème c'est que les baie d'Ephedra donnent la colique, ça fait désordre dans un mur de boucliers
sinon ça fait saigner du nez si on en prend trop.
A mon avis, il est possible que cela a été utilisé dans des rites chamaniques d'initiation (influences chamaniques des lapons ?) ou dans des rites de passage guerriers de type mythraïque (à ce titre le comportement au combat et le look des portes enseignes de la légion romaine sont troublant de similitude avec les Ulfarks : guerriers-loups.) mais surement pas au combat à cause des effets secondaires.
En fait tout est dans la tête. Il suffit d'y croire et d'être motivé, et vous sécrétez des endorphine et de l'adrénaline qui aboutissent au même résultat avec en prime une addiction guerrière. C'est ce qu'on appelle le syndrome post traumatique, le gars ne peux plus vivre sans ressentir l'exitation du combat. Voir le film "démineur" qui parle de ça.