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Il était souvent placé dans la famille, souvent chez un oncle maternel. Pourquoi ? Je n'ai pas la réponse, mais la grande partie l'était.
L'usage était souvent pour les vassaux d'envoyer leurs fils chez leur suzerain pour leur période d'apprentissage. Ils se formaient ainsi auprès du ou des fils du suzerain de leurs pères, et du coup, des liens se nouaient entre les futurs successeurs des uns et des autres.
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La période qui nous intéresse dans ce débat est celle où on chevalier va devenir l'équivalent de noble, tous les nobles ont vocation à être adoubés un jour où l'autre, c'est leur vocation ultime.
Ce n'est pas entièrement vrai. Jusqu'au XIIème siècle, la chevalerie en est à ses balbutiements. Les rites qui lui sont associés, et notamment l'adoubement, se mettent en place peu à peu (dont l'un des premiers connus, et des plus célèbres, est celui de Geoffroy Plantagenêt) mais elle n'est pas réservée aux nobles. A cette époque l'association entre noblesse et chevalerie est de plus en plus importante mais pas absolue. Fin XIIème, début XIIIème, la chevalerie se ferme peu à peu, tout comme la noblesse. Dès le XIVème siècle, l'adoubement devient tellement coûteux, et la chevalerie perd déjà peu à peu de son prestige, que de moins en moins de nobles se font adouber.