Tolan a bien fait de venir me corriger : ce dont j'étais convaincu n'était pas exact.
En fait, s'il y a affinité entre Métheline et Pons de degré 1 au 2, il n'y en a pas entre Métheline et Etienne, le fils de Pons. Car l'affinité est personnelle, elle ne se transmet pas.
Référence :
Traité des dispenses, page 224, de M. Collet, Paris, Méquignon junior, 1827, disponible en ligne sur Gallica (
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57673543.r=.langFR).
En ce qui concerne l'habileté des évêques à accorder des dispenses, il n'y a pas de règle absolue. Dans l'ensemble, c'est ce que dit Tolan, mais cela dépend en fait de la coutume du diocèse. De plus, l'évêque peut avoir reçu un indult, valable pour une durée de quatre ou cinq ans l'habilitant à délivrer certaines dispenses. Enfin, selon les circonstances et les motifs de la demande de dispense, l'évêque peut estimer qu'il est en droit de statuer. Il tiendra notamment compte de la fortune des intéressés parce qu'adresser une demande à Rome entraîne nécessairement des frais qui peuvent être excessivement lourds à supporter pour des personnes de condition modeste. Toutefois, un lien consanguinité de degré deux est proche : il y a de bonnes chances qu'il faille en référer au pape. S'il s'agit d'une affinité, je n'ai pas trouvé d'information. En fait, ce n'est pas le pape qui statue en personne, sauf s'il s'agit de personnes de haute condition, mais un tribunal pontifical. Evidemment, si le pape réside en Avignon, il y a peu de raisons que des pouvoirs étendus soient délégués à l'évêque d'Avignon.