Jean-Marc Labat a écrit :
Là encore, pas de généralités. En général, en présence de mâles, les filles sont dotées et mariées, sauf si elles entrent au couvent. Dans le nord, le fils aîné hérite de la majorité ou de la totalité des terres et du titre, les cadets ne peuvent pas prendre celui-ci. Tout ce petit monde est noble, bien entendu.
Dans le "Languedoc", il arrive fréquemment que la terre demeure en indivision, et les mâles sont co-seigneurs de la terre, il y a ainsi 35 co-seigneurs à Mirepoix dans l'Ariège. Les filles sont dotées.
Y a-t-il une différence dans ce domaine entre la France du Nord (droit coutumier) et la France du Sud (droit écrit)?
Et entre noblesse et roturiers?
Je n'ai pas toujours compris l'intérêt de la dot!
Peut-on dire que c'est une sorte d'avancement sur l'héritage des parents à leur fille, car celle-ci n'héritera pas à leur décès?
Si c'est cela, alors c'est sans doute la raison pour laquelle je n'ai jamais vu une seule mention de dot pour la mariée dans les mariages en Bretagne sous l'ancien régime.
Les filles héritent en part égal avec leurs frères et soeurs lors des décès des parents.
Mais ce sont des familles de roturiers. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les nobles...