brunehilde a écrit :
Par vilain j'entends ceux qui cultivaient une tenure contre paiement d'un cens. Par opposition aux serfs. Mais je ne sais pas quel est le terme exact.
Bien que cette définition soit fluctuante selon les époques, les tolérances seigneuriales et de la coutume locale, on peut s'entendre sur une règle d'ordre générale.
Parmi les paysans, on distingue les serfs et les vilains libres. Les serfs sont attachés à la terre qu'ils cultivent et vendus avec elle, quant aux vilains libres ils peuvent quitter le domaine et se marier à leur gré.
Ceux ci sont assujettis à une imposition seigneuriale (la taille, et un loyer, le cens, prélèvement d'une part de leur récolte, corvées et droits d'usage et d'octroi pour utiliser le moulin, le four et le pressoir du château.
Ainsi qu'une imposition "cléricale" en étant soumis à la dîme correspondant au dixième de leur récolte.
Cette réflexion m'amène à poser une autre question à Jean Marc. A partir de quelle période et en quels lieux les gens de la terre ont t'ils pu acheter des droits de propriété pleins et entiers, à savoir libre de toute redevance seigneuriale ?