C.Douville a écrit :
Bonsoir,
Cette histoire de Bretons est bien trop sévère. Il est vrai que la première attaque, menée avec des piétons, ne donna rien. Pire encore, les soldats de Guillaume furent pris de panique. Cependant, en outre des Bretons, des piétons Normands commencèrent à fuir aussi. Enfin, pendant que la chevalerie Normande taille en pièce les égarés Anglais de l'aile gauche d'Harold, les chevaliers Bretons participent à la contre-attaque avec courage.
Le fameux seigneur Normand Fitz-Osbern est mon ancêtre, savez vous si ce dernier a combattu personnellement à Hastings ?
Bonjour,
Dans l'armée des normands la version officielle est que: les bretons, à un moment donné de la bataille, sont partis en retraite pour fuir l'ennemi, ce qui est absolument faux, ils ont utilisé leur vieille ruse de guerre bretonne, ils appliquent leur tactique habituelle de la fuite simulée, qui a d'ailleurs fait largement ses preuves contre les franks et les vikings ( qui eux, une de leur tactique était d'attaquer les villages bretons pendant que les habitants étaient à la messe )... Pendant les guerres , les bretons ont pris des branlées certes, mais ils ont en ont donné beaucoup, on a été annexé au royaume de France qu'en 1532 par un traité bidon, donc je ne pense pas qu'une bande de fuyards aurait tenu jusque là. On n'enseigne pas notre histoire de Bretagne à l'école, c'est un fait.
Fuite simulée, la ruse de guerre des Bretons .
"guillaume le bastard ne disposait pas de troupes en nombre suffisantes dut faire appel a des alliés en cherche d'aventures et d'établissements , les bretons forment ainsi le gros de son aile gauche à hastings où ils appliquent leur tactique habituelle de fuite simulée .Après leur victoire , ils recevront des domaines en terre anglo-saxonne .j-c Cassard " la bretagne des premiers siècles ".page 109.
BATAILLE DE JANGLAND-BESLÉ CONTRE LES FRANCS Armée franque dont des mercenaires saxons (fantassins).
Charles le Chauve concentre son ost à Angers au cours de l'été et s'avance en direction de la Bretagne. Le passage de Beslé par la voie de Nantes à Corseul barré par les Bretons, le choc frontal a lieu au nord du Grand-Fougeray. L'armée royale se trouvait disposée sur deux lignes, celle de front étant composée de fantassins saxons est décimée par la cavalerie bretonne qui applique leur technique habituelle de harcèlement et de fuite simulée pour mieux faire pleuvoir une pluie de javelots sur les troupes impuissantes.
27 juin 992 bataille de conquéreux "Déjà les rangs étaient formés et la bataille prochaine , quand les bretons toujours occupés du succés de leur ruse , feignent de vouloir prendre la fuite , pour que l'ennemi donne tête baissée dans le piege qu'ils lui ont préparé...les bretons font alors volte-face arrêtent leur fuite simulée et s'élancent avidement sur leur ennemis surpris dont ils font un horrible carnage.." Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France M. Guizot page 209
"Un désavantage plus grand encore existait pour les cavaliers. Les Bretons, par une fuite simulée, les attiraient loin des légions, et alors, sautant à bas de leurs chars, engageaient à pied une lutte inégale ; car, toujours soutenus par leur cavalerie, ils étaient aussi dangereux dans l'attaque que dans la défense (')."Histoire de Jules César, Volume 2 Par Napoleon III page 186
"Guillaume débarqua sans obstacles, pendant que Harald était allé dans le Nord, où il écrasa les Danois qui le menaçaient d'une invasion. Il revient en toute hâte et retranche son armée, quatre fois moins forte que l'armée normande : celle-ci passa en prières la nuit qui précéda la bataille ; les Saxons buvaient et chantaient; leurs grandes haches, vigoureusement maniées, les rendirent invincibles tant qu'ils restèrent dans leurs retranchements ; une fuite simulée des bretons, les en fit sortir, les livra sans défense à la pesante cavalerie normande, et l'Angleterre fut perdue pour leur race. Harald et ses frères avaient péri dans le combat. L'étendard saxon fut arraché et remplacé par celui du pape ; c'étail l'Eglise qui prenait possession de l'Angleterre."Revue de l'histoire universelle Par Lucien Anatole Prévost-Paradol page158.
Kenavo