hilmi a écrit :
c'est une prestation orale que je dois faire donc il faut pas que j'aille dans le trop précis
Cela ne vous empêche pas de bien étudier ce document et de creuser les problèmes liés à son interprétation en vue de quelques questions sur la bonne compréhension du texte
!
En guise d'introduction, je trouve que commencer l'étude de ce document selon les différents angles que je vous ai rapidement présentés peut être une manière habile de présenter les tenants et les aboutissants de votre texte.
Sur l'aspect bibliographique, vous pourrez difficilement passer à côté d'Ernst Kantorowicz et de sa biographie sur le
Stupor Mundi.
N'oubliez pas non plus que Frédéric, après la bataille de Bouvines qui voit la fuite d'Othon IV, arrive en Germanie avec bien peu d'avantages. Un nom prestigieux certes (fils et petit-fils d'empereur, descendant des Normands de Sicile par sa mère) mais bien peu d'alliés. Ce sont les grands du royaume qui vont suivre la volonté du pape de faire monter un nouveau Staufen au sommet de l'empire. Frédéric se souvient sans doute de ce qu'ont fait ces princes pour lui et souhaite, quelque part, instaurer un climat de confiance entre lui et eux (d'où son mécontentement face à la politique rugueuse de son fils). L'empire est un subtil équilibre entre un empereur et les Princes qui sont en quelques sortes les fondements de son pouvoir. S'ils lui sont fidèles, son pouvoir est solide, inébranlable. Si leur fidélité se fait hésitante, l'empereur est destabilisé. Excommunié en 1239 puis déposé en 1245, on ne peut pas constater de révoltes de grande ampleur suite à ça, preuve que les princes territoriaux restent fidèles à Frédéric II, ou du moins, n'osent-ils pas aller contre lui.