Jean-Marc Labat a écrit :
Oui, je suis quand même au courant de cette belle légende du chevalier tortue
Ce que je voulais dire, c'est que le combat à pied ne devait pas être évident face à des individus plus mobiles, et surtout voyant mieux. C'est de la cavalerie blindée, et un blindé sans son moteur, fut il à crottin, est quand même handicapé.
Oui maisil semble que ce qui a été dévastateur dans ces cas-là, c’est le fait que les chevaux suivants non seulement les piétinaient mais en plus trébuchaient avec leur chevalier sur le dos. Vous avez déjà vu une cascade de dominos ? Quelqu’un a dit que le long bow ne pouvait pénétrer les armures ; ce qui est vrai… À moins de 100 m car il lui faut cette distance pour atteindre son efficacité maximale. Il faut aussi compter que le débit de jet de flèches étaie six à sept fois supérieur à celui de jet de carreaux d’arbalète français, c’est dévastateur. Si l’on met de côté le fait que les combattants d’Albion étaient en hauteur et que les Français, fidèles aux valeurs de la chevalerie, ont fonçés tête baissée tout droit dans le tas, il ne restait plus qu’à les abattre les uns après les autres. Bref, une boucherie charcuterie où chaque baron voulait paraître le meilleur (question de prestige) et le plus courageux. Et finalement, Boucicaut, ses plans de bataille, il se les ait mis en pendentif
.
Donc les armures, oui dans une certaine mesure, mais cela n’explique pas tout.
Bien à vous.