L'héritage bourguignon passe à une jeune fille qui n'a pas 20 ans, Marie, à la grande joie de Louis XI, qui l'a tenue sur les fonts baptismaux en la chapelle de Coudenberg.
Sous-estimant la force de caractère de sa filleule, le roi de France croit pouvoir la dominer!
Ainsi, il serait intéressant de débattre du destin de cette femme, au courage impressionnant, luttant pour affronter à la fois les attaques et les intrigues de Louis XI et les rancoeurs accumulées des peuples de Flandre et de Brabant.

Bof, elle fut pleurée par le peuple des Flandres lors de sa mort prématurée, et son souvenir reste très présent. Alors, relatibvisons les rancoeurs dudit peuple.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Très bien monsieur Labat, alors développez votre propos, je suis curieuse de voir les différentes opininons sur ce personnage!

Je crois aussi que certains à la mentalité fleur bleue voient des héroïnes dans les têtes couronnées (royales ou ducales...quand ce ne sont pas des maïtresses), là où somme toute, ce sont les évènements qui les portent et qui font tout le travail à leur place.

A la mort de son père, Charles, pleuré par personne, hormis ses thuriféraires, Marie, apeurée à Gand, quasi prisonnière, en appela à son parrain royal!
Qui vit aussitôt une excellente raison de brandir un apanage de derrière les fagots pour accaparer l'héritage ducal...
Du reste il aurait pu marier son fils à Marie, mais il choisit une autre option : l'action militaire.

MArie de Bourgogne en épousant Maximilien n'en protégea pas mieux l'héritage de son papa.

Je en vois pas bien ce que le "courage" ou la "force de caractère" viennent faire là-dedans...



C'est une appréciation un peu romantique de l'histoire.
Du reste, les stratégies matrimoniales de l'aristocratie bien loin des préoccupations amoureuses et de coeur, se concentrent plutôt sur l'enrichissement qu'elles engendrent, le bénéfice politique à en retirer, comme l'union de 2 lignages par exemples.
Ce n'est pas du courage, comme ici, mais du pragmatisme politique.

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Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants...

Très bien, dans ce cas ne lisez pas Georges Henri Dumont, édition Fayard qui présente ce personnage, sous les très que je viens de citer!

Mais après tout cet homme est peut être "fleur bleue"

Aimait t-elle Maximilien ?
Quelles furent leur relation ?
Combien de fois se sont-ils vus ?

Vous prenez des risques cher Châtillon à vous faire taxer de fleur bleue aussi avec vos questions

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Trop tard !


En faite, je me suis toujours interrogé sur cette relation. Maiximilien n'était pas encore empereur. N'avait-il aucun sentiment pour son épouse ?
Etait-il seulement opportuniste ? etc ...

Ce noble personnage a écrit son premier livre en 1941, sous le titre "Marie de Bourgogne"...

Un zeste de chauvinisme dans une Belgique occupée.
Le genre biographique est souvent à prendre avec précaution.

Que cherchez-vous dans ce fil ? Une discussion, ou une approbation sans conteste de votre manière de la percevoir ?

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Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants...

Bien sûr, c'est pour avoir l'opinion de tout le monde que ce sujet est ouvert, mais à condition qu'il reste dans la courtoisie et non dans un soupsçon de mépris pour la vision féminine que je prçoit à votre égard, voila tout.
Ce n'est pas la peine de faire un amalgame avec Marie-Antoinette, je souhaite traiter de la réalité historiue pas des anecdotes, vous n'avez qu'a lire mes autre sujets sur la reine Margot, il n'y a pas de parti pris je me contente de transcrire les fait!

Mépris pour la vision féminine ?
Mais de quoi parlez-vous ?
Si dire que Marie de Bourgogne n'a rien d'une héroïne c'est être méprisant...vous chaussez des lunettes très déformées!
Fleur bleue vous offusque ? Votre sensibilié est mal placée...
Je continue à dire que cette façon d'aborder les personnages historiques est au mieux romantique, au pire anachronique.

Il n' y a aucun mépris sur VOTRE vision féminine.

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Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants...

Il y a, à mon avis (je sais, vous ne me l'avez pas demandé, mais je le donne quand même ) une petite hypocrisie de votre part quand vous demandez de ne pas faire d'amalgame. Vous devriez faire de même, chère Eryce, car c'est un bel amalgame que de faire de l'opposition à votre vision des choses une preuve d'antiféminisme. Je pense que l'on peut étudier l'histoire des femmes autrement que par le prisme des princesses et de la vie de Cour.
Ce serait même à mon avis un beau service que de ne plus enfermer l'histoire des femmes dans l'histoire anecdotique et romanesque. Faisons preuve d'un peu de modernité et acceptons la critique d'une étude historique datant de 65 ans, qui plus est dans un contexte particulier!

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(Martin Luther)

Mon message a croisé celui de sénéchal...

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