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Message Publié : 14 Déc 2006 17:28 
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Hérodote
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Inscription : 14 Déc 2006 17:12
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En quoi les paysages tels que : une petite ville en Ombrie reconstruite dans la vallée alors que l'ancienne était en hauteur; Republica de San Marino : san marino est est depuis le moyen âge un petit état indépendant impossible à conquérir; San Gimignano : tours des famille sriches qui avaient aussi un caractère défensif.On se battit même à l'intérieur de la ville. ... a-t-il un rapport avec la naissance de la Renaissance en Italie? au secours!!! c'est pour l'exam de demain!merci d'avance

Pourquoi la Renaissance commence-t-elle en Italie?

_________________
Pourquoi la Renaissance commence-t-elle en Italie? spécialement? merci


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Message Publié : 14 Déc 2006 20:22 
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Pierre de L'Estoile
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nieuwenhuys a écrit :
En quoi les paysages tels que : une petite ville en Ombrie reconstruite dans la vallée alors que l'ancienne était en hauteur; Republica de San Marino : san marino est est depuis le moyen âge un petit état indépendant impossible à conquérir; San Gimignano : tours des famille sriches qui avaient aussi un caractère défensif.On se battit même à l'intérieur de la ville. ... a-t-il un rapport avec la naissance de la Renaissance en Italie? au secours!!! c'est pour l'exam de demain!merci d'avance
non, aucun.

nieuwenhuys a écrit :

Pourquoi la Renaissance commence-t-elle en Italie?
, à cause de la Rome antique et des vestiges antiques qu'on y trouve.


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Message Publié : 14 Déc 2006 20:24 
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A cause d'une embellie financière aussi.


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Message Publié : 15 Déc 2006 0:46 
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Jean Froissart
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Inscription : 28 Avr 2006 23:02
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Localisation : Orne
A cause de la richesse du pays comparée à celles des autres pays à l'époque de la Renaissance. A cause de son assez forte densité de popuplation (toujours comparée à celle des autres pays). A cause de son urbanisation plus développé qu'ailleurs. A cause de toutes ses universités créées dés le moyen âge, et où affluent les étudiants venus de toute l'Europe. A cause de ses navires marchands, à une époque où le transport par voie maritime sur de longues distances est plus sûre et moins couteux que par voie terrestre. A cause de son climat tempéré. A cause du christianisme qui enseigne la paix et la modération. A cause des églises et des couvents qui ont besoin d'ornements. A cause de tous les petits souverains, qui s'entourent d'artistes pour qu'ils les mettent en valeur. A cause de son histoire romaine. Et il y a sans doute beaucoup d'autres raisons.


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Message Publié : 15 Déc 2006 10:27 
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Hérodote
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Inscription : 05 Déc 2006 21:04
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Et surtout pour des raisons politiques...!


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Message Publié : 19 Avr 2007 16:55 
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Salluste
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Inscription : 02 Août 2005 3:12
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Localisation : Anjou, Québec
N'y aurait-il pas un lien avec la chute de Constatinople et le fait que les savant Grecs se seraient réfugier dans la pénisule italienne ?


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Message Publié : 19 Avr 2007 22:18 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 23 Mars 2005 10:34
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Localisation : Nanterre
Je vois une explication qui en rassemble d'autres : le besoin des familles nobles d'Italie du Nord en objets de prestige.

En effet, au XIVe-XVe siècle, beaucoup de familles nobles d'Italie du Nord vivent en ville, au contraire du reste de l'Europe où les nobles vivent dans leurs châteaux campagnards. De plus, ils participent au gouvernement de ces villes dans le cadre de système "républicains" où le pouvoir est souvent tenu par un conseil regroupant les familles prestigieuses : Medicis, Sforza...
Ces familles ont d'ailleurs souvent obtenu leur noblesse de leur richesse et de leur influence dans les villes : les Medicis furent médecins, puis banquiers et enfin seigneurs.

Elles sont en concurrence, et la populace peut fournir un appui bienvenu dans les luttes politiques, même si on ne lui demande pas de voter. De plus, si cette même populace est mécontente, elle peut, en cas de guerre, ouvrir les portes aux condottieres de la partie adverse.

Il en résulte que les nobles ont intérêt à embellir leurs villes afin de maintenir leur prestige, consolider leur pouvoir, et donc se perpétuer. Or, cet esprit rappelait celui de la Rome Antique, où les familles riches se devaient de construire et d'entretenir les bâtiments publics, et organiser des spectacles : c'est le phénomène de l'évergétisme.
Soit il s'agit d'une imitation consciente, soit les mêmes causes ont produit les mêmes effets, mais toujours est-il que la demande en constructions monumentales et en oeuvres d'art s'est développée dans toute l'Italie du Nord.

L'Eglise, qui constituait un des plus gros clients potentiels grâce à ces considérables revenus provenant de toute l'Europe, a emboîté le pas quand des membres des grandes familles ont occupé le saint-Siège (Léon X...). Une fois le mouvement lancé, il entraîna mécaniquement les autres pouvoirs italiens, puis européens, personne ne voulant être passer pour un ladre ou un rustre vis-à-vis de ses voisins.

Après les investissements dans les arts plastiques, suivirent logiquement ceux dans la poésie, la littérature, la philosophie, et enfin la science.

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell


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Message Publié : 20 Avr 2007 18:14 
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Philippe de Commines
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Inscription : 30 Juil 2003 21:44
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Localisation : Lorraine
Avant le problème qui a supprimé tous les messages postérieurs au 15 décembre 2006, j'avais donné l'explication avancée par Peter Burke : les modèles français du gothique (langage culturel "international" de l'époque), de l'idéal chevaleresque et de la scolastique avaient pénétré moins profondément en Italie que dans d'autres régions de l'Europe. Ainsi les cités italiennes, dont beaucoup étaient autonomes depuis le XIème siècle, avaient créé une culture différente, laïque et non ecclésiastique, civile et non militaire. C'est pourquoi un style et des principes "nouveaux", issus du monde antique, y sont apparus.

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Sujets lorrains :
===> Bibliothèque lorraine
et aussi : Histoire lorraine sur Facebook


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Message Publié : 25 Août 2011 11:01 
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Salluste
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Inscription : 02 Fév 2011 14:33
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gaete59 a écrit :
Le mot "Renaissance" n'appartient qu'à la France. En Italie, la période en question quelque peu antérieure a pour nom le "quattro cento.


Il me semblait pourtant que c'est en Italie que le terme avait été forgé "Rinascita", chez Vasari. Il n'y a a priori pas d'exclusion terminologique entre quattrocento (en un seul mot) et Renaissance.

_________________
Pour remonter à la source, il faut nager à contre-courant.


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Message Publié : 25 Août 2011 11:14 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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D'autant qu'elle prend naissance un siècle plus tôt avec le Trecento. ;)

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.


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Message Publié : 17 Sep 2011 0:48 
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Hérodote
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Inscription : 24 Avr 2011 14:36
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La Renaissance : pourquoi tout a commencé en Italie à Florence ?

De 1220 à 1346 :
- Milan, encore médiévale, est en train de se constituer en duché autour des Visconti.
- Naples, monarchie féodale, est enlisée dans les problèmes de succession dynastique.
- Rome ne s’est pas encore relevée de l’exil des papes en Avignon.
- Venise, puissante, riche et volontiers conservatrice, reste fidèle à la tradition byzantine.

- Il ne reste plus donc que Florence qui détient idéal républicain fort. La ville n’échappe pas au climat de guerre civile qui règne partout en Italie et qui voit s’opposer Guelfes (partisans du pape) et Gibelins (partisans de l’empereur). Mais l’idéal républicain qui anime Florence favorise la dé-féodalisation de l’administration et l’émergence d’une haute conscience politique. Le taux de scolarité y est le plus élevé d’Europe.
De nouveaux chantiers vont être possibles. Forte de ses recettes fiscales (l’équivalent de 4,13M d’euros en 1338) et de l’esprit civique de ses 90000 habitants, la commune se lance dans une politique de grands chantiers religieux (cathédrale, campanile) et civils (palais du Bargello, Palais de la Seigneurie) sur lesquels vont se former de nombreux artistes.
L’humanisme franciscain est diffusé dans la ville à partir du prestigieux ensemble du couvent de Santa Croce. L’esprit du poverello, comme on appelait saint François, débouche sur une approche plus “sentimentale” et humaine de la religion. Le message sacré n’est plus véhiculé par une image figée comme une icône. La vie du Christ, sa Passion et sa résurrection sont anecdotiquement racontés comme une expérience à laquelle le fidèle est convié à participer. Giotto et ses élèves, mais aussi des écrivains comme Dante, Pétrarque, et Boccace rendent compte, chacun à leur manière, de cette nouvelle spiritualité qui repositionne l’homme face à Dieu et à sa création.

Les cités-États du Trecento

L’extraordinaire développement industriel, commercial et bancaire dont bénéficient la Toscane et le nord de l’Italie favorise l’émergence de cités-États où l’art a pour mission de servir les intérêts religieux et d’exalter l’idéologie des nouvelles classes au pouvoir. C’est dans ce contexte que s’épanouissent à Florence et à Sienne les deux plus grandes écoles de peinture du Trecento. De plus en plus, ce sont les “cités” qui deviennent les véritables foyers permanents de création artistique: l’invention picturale s’y développe en même temps que s’y fixent les ateliers de maîtres parfois prolifiques. Vers la fin du siècle, après un ralentissement général de la production due à la Peste noire (1348) et à la retentissante faillite des banques Bardi et Peruzzi, en 1346, ruinant la plupart des vieilles familles florentines, les initiatives proviennent des milieux lombards et véronais. Le phénomène est évidemment lié à l’expansion des communes au cours du Trecento: les cités, gagnant et défendant leur autonomie politique et économique, se transforment en foyers de culture, où l’art a pour charge, en particulier, l’exaltation du gouvernement local et de son esprit. La culture picturale, fondée déjà sur des traditions propres et spécifiques, acquiert une diversité organisée selon les cités, et les régimes politiques à l’intérieur desquels travaille l’artiste. On avait un art religieux lié, dans sa spiritualité et son iconographie, aux grands ordres commanditaires ; c’est un art laïc qui naît, intimement lié aux cités qui l’organisent maintenant. À Sienne, nous trouvons l’expression de ce sentiment civique dans les fresques d’Ambrogio Lorenzetti, où est représenté pour la première fois un milieu caractérisé par l’activité humaine dans la ville et dans la campagne. C’est à cette époque, qui prirent une importance croissante les “associations de métiers”, appelées “arti” (corporations). L’image que la ville veut donner d’elle-même, symbole de son importance et de son identité, se manifeste dans le souci du décor urbain et de la viabilité. Des architectes célèbres son nommés par les communes pour donner un visage nouveau à l’espace citadin : on érige des remparts et des palais neufs, on construit des cathédrales, on voit surgir de monumentales fontaines publiques, des loges de marchands, des niches pour images sacrées.


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Message Publié : 17 Sep 2011 7:44 
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Pierre de L'Estoile
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Moonelf a écrit :
N'y aurait-il pas un lien avec la chute de Constatinople et le fait que les savant Grecs se seraient réfugier dans la pénisule italienne ?

Ça c'est plus vrai pour l'humanisme que pour la Renaissance. Mais en fait l'art et la vie intellectuelle ont inventé de nouveaux canons bien avant. Dante ça date d'avant la chute de Constantinople. Moi je mettrais deux causes majeures:
La multiplicité des états et des cours qui entretien une saine émulation dans la mécènat.
La vivacité du commerce qui facilite aussi de fréquents échanges intellectuels tant avec l'Europe du nord qu'avec l'Orient.
J'y ajouterai le mécénat ecclésiastique.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII


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Message Publié : 17 Sep 2011 8:39 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 09 Juin 2010 14:22
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mandarin a écrit :
La Renaissance : pourquoi tout a commencé en Italie à Florence ?

De 1220 à 1346 :
- Milan, encore médiévale, est en train de se constituer en duché autour des Visconti.
- Naples, monarchie féodale, est enlisée dans les problèmes de succession dynastique.
- Rome ne s’est pas encore relevée de l’exil des papes en Avignon.
- Venise, puissante, riche et volontiers conservatrice, reste fidèle à la tradition byzantine.

- Il ne reste plus donc que Florence qui détient idéal républicain fort. La ville n’échappe pas au climat de guerre civile qui règne partout en Italie et qui voit s’opposer Guelfes (partisans du pape) et Gibelins (partisans de l’empereur). Mais l’idéal républicain qui anime Florence favorise la dé-féodalisation de l’administration et l’émergence d’une haute conscience politique. Le taux de scolarité y est le plus élevé d’Europe.
De nouveaux chantiers vont être possibles. Forte de ses recettes fiscales (l’équivalent de 4,13M d’euros en 1338) et de l’esprit civique de ses 90000 habitants, la commune se lance dans une politique de grands chantiers religieux (cathédrale, campanile) et civils (palais du Bargello, Palais de la Seigneurie) sur lesquels vont se former de nombreux artistes.
L’humanisme franciscain est diffusé dans la ville à partir du prestigieux ensemble du couvent de Santa Croce. L’esprit du poverello, comme on appelait saint François, débouche sur une approche plus “sentimentale” et humaine de la religion. Le message sacré n’est plus véhiculé par une image figée comme une icône. La vie du Christ, sa Passion et sa résurrection sont anecdotiquement racontés comme une expérience à laquelle le fidèle est convié à participer. Giotto et ses élèves, mais aussi des écrivains comme Dante, Pétrarque, et Boccace rendent compte, chacun à leur manière, de cette nouvelle spiritualité qui repositionne l’homme face à Dieu et à sa création.

Les cités-États du Trecento

L’extraordinaire développement industriel, commercial et bancaire dont bénéficient la Toscane et le nord de l’Italie favorise l’émergence de cités-États où l’art a pour mission de servir les intérêts religieux et d’exalter l’idéologie des nouvelles classes au pouvoir. C’est dans ce contexte que s’épanouissent à Florence et à Sienne les deux plus grandes écoles de peinture du Trecento. De plus en plus, ce sont les “cités” qui deviennent les véritables foyers permanents de création artistique: l’invention picturale s’y développe en même temps que s’y fixent les ateliers de maîtres parfois prolifiques. Vers la fin du siècle, après un ralentissement général de la production due à la Peste noire (1348) et à la retentissante faillite des banques Bardi et Peruzzi, en 1346, ruinant la plupart des vieilles familles florentines, les initiatives proviennent des milieux lombards et véronais. Le phénomène est évidemment lié à l’expansion des communes au cours du Trecento: les cités, gagnant et défendant leur autonomie politique et économique, se transforment en foyers de culture, où l’art a pour charge, en particulier, l’exaltation du gouvernement local et de son esprit. La culture picturale, fondée déjà sur des traditions propres et spécifiques, acquiert une diversité organisée selon les cités, et les régimes politiques à l’intérieur desquels travaille l’artiste. On avait un art religieux lié, dans sa spiritualité et son iconographie, aux grands ordres commanditaires ; c’est un art laïc qui naît, intimement lié aux cités qui l’organisent maintenant. À Sienne, nous trouvons l’expression de ce sentiment civique dans les fresques d’Ambrogio Lorenzetti, où est représenté pour la première fois un milieu caractérisé par l’activité humaine dans la ville et dans la campagne. C’est à cette époque, qui prirent une importance croissante les “associations de métiers”, appelées “arti” (corporations). L’image que la ville veut donner d’elle-même, symbole de son importance et de son identité, se manifeste dans le souci du décor urbain et de la viabilité. Des architectes célèbres son nommés par les communes pour donner un visage nouveau à l’espace citadin : on érige des remparts et des palais neufs, on construit des cathédrales, on voit surgir de monumentales fontaines publiques, des loges de marchands, des niches pour images sacrées.



vous avez oublié la suite ;) :


Vie de saint François : Saint François chasse les démons d’Arezzo, fin du XIIIe siècle, Giotto et son atelier, (Assise, basilique San Francesco, église supérieure). La ville est ceinte de murs surmontés de tours qui protègent l’homme médiéval de ses innombrables peurs. L’espace extérieur à la ville est un espace dangereux, habité par les démons et les forces du mal. Ici, Giotto représente seulement les édifices civils de la ville, avec en face, une église aux dimensions gigantesques qui témoigne de la sainteté des deux personnages. La porte délimite le passage de la ville à la campagne. Son aspect a une grande importance et des sculpteurs, des peintres, des maîtres verriers participent à sa construction. Elle est souvent décorée d’images augurales et commémoratives. Les remparts, reconstruits surtout au XIIIe siècle, deviennent le symbole de la puissance de la cité.

bien à vous

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Message Publié : 17 Sep 2011 8:41 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 09 Juin 2010 14:22
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oups, j'ai oublié de mettre le lien:

http://www.aparences.net/le-trecento/le ... naissance/

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Message Publié : 17 Sep 2011 8:57 
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Philippe de Commines
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Inscription : 05 Juil 2011 14:39
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Localisation : Armorique
J'ajouterai le "moment dans le temps" avec ce que ceci implique comme mouvement intellectuel qui est "bien dans son époque".
Tout s'ouvre (les textes sont revisités, les arts renouvelés -la poésie codifiée-), tout "renaît" et même l'église reprend un souffle qui s'avère novateur. Tout est dans un mouvement non pas circulaire mais tiré vers le haut.
L'émulation évoquée se fait sainement (ce qui ne sera pas toujours le cas). Les échanges quels qu'ils soient sont porteurs et non thésaurisés. Les artistes vont essaimer et circuler, les pensées, les esprits se font moins dogmatiques.
Mais je n'ajoute rien aux deux interventions magistrales qui m'ont précédées. %1

_________________
"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)


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