Bonjour à tous,

Je viens de lire la biographie de Catherine de Médicis par Ivan Cloulas.
Il précise que sous le règne de Henri III, la Ligue est devant Paris et le Roi, nous sommes en 1585 en avril, se rend compte que les marchands et le petit peuple sont ralliés à la Ligue, il destitue les cadres de la milice urbaine pour les remplacer par ses propres " officiers de robe longue et de robe courte " Malgré mes recherches, je n'ai pas trouvé à quoi pouvait correspondre ces officiers.
Si vous avez des pistes, je vous en remercie.

Cordialement.

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)

Il s'agit des officiers de justice: ceux de "robe courte" étaient nobles de naissance, issus de la noblesse d'épée (la robe courte leur permettant de monter à cheval); ceux de "robe longue" étaient issus de la bourgeoisie, avaient fait des études universitaires plus poussées, jusqu'à l'obtention d'un doctorat, et étaient devenus nobles en exerçant des charges anoblissantes.

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Tous les désespoirs sont permis

Bonjour,

Comme l'auraient fait les contemporains d'Henri III, je vous salue chapeau Bas, Plantin Moretus et vous remercie.

Cordialement.

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)

Par Dieu ! Oncques ne saurais le souffrir, Rapentat, recouvrez céans votre chef ...
(En évitant cependant de me chatouiller les narines avec votre longue plume d'autruche... atchoum !)

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Tous les désespoirs sont permis

A propos de robes longues et robes courtes, j'ai lu un commentaire du tableau "Les Ambassadeurs français à la cour d'Angleterre " de Hans Holbstein: Georges de Selve est représenté à droite du tableau en tant qu'ambassadeur de "robe longue", dépositaire du pouvoir religieux, par opposition à Dinteville à gauche, qui figure l'ambassadeur "de robe courte, détenteur du pouvoir politique.
Voici ce tableau:

Excellent exemple, res publica, cela me donne l’occasion de préciser.
On voit sur ce tableau en effet que Dinteville non seulement porte une « robe courte », mais aussi tient une épée, ou plutôt une dague dans son fourreau, et porte au cou le collier de l’ordre de Saint-Michel, deux objets ou distinctions réservés à la noblesse d’épée ancienne. Sa noblesse en effet remonte au XIVème siècle au moins, et son grand-père est mort au combat devant Nancy en 1477.
Jean de Selve est en robe longue, c’est le type même de la famille de noblesse de fonction, lui-même fit de brillantes études suivies d’une grande carrière de parlementaire. La noblesse de son père (lieutenant de la compagnie de gendarmes du comte de La Marck) est déjà sujette à caution, mais que dire de son grand-père, marchand à Marcillac en Corrèze ?
François Ier récompense de Selve par la seigneurie de Villiers-le-Châtel, dans l’Essonne, mais sa noblesse est bel et bien récente.

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Tous les désespoirs sont permis

Heu, pardon, correction: comme vous le dites, il s'agit de Georges, évêque de Lavaur, et pas Jean, qui est son père
Mais bon, cela décale d'une génération l'ancienneté de la noblesse des Selve, qui reste récente.

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Tous les désespoirs sont permis

Bonjour,

Ce site confirme les précisions de Plantin Moretus et explique la symbolique des divers objets du tableau :

http://perso.orange.fr/sylvain.weisse/h ... explif.htm

Le tableau représente des personnage du 16° siècle, on peut penser qu'ils s'habillaient ainsi tous les jours. Les années passant, la mode changeant, est-ce que cette distinction vestimentaire à perdurée longtemps, en dehors des prétoires, bien entendu?
J'ai appris que Dinteville était à l'origine de ce tableau et qu'une profonde amitié le liait à de Selve, ainsi que leur parents respectifs d'ailleurs. Comme quoi l'on pouvait se distinguer par la naissance et la tenue et néanmoins être amis.

Cordialement.

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)

La proximité et l'identité de vue (et de vie finalement) dans le service du roi pouvait en grande partie effacer les inégalités de naissance. la noblesse la moins prestigieuse devait probablement compenser par un plus grand talent, ici par exemple les aptitudes intellectuelles et l'érudition.

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Tous les désespoirs sont permis

La differnce entre les deux est relativement simple

De nos joiurs les 'officiers de robe courtes' pouuraient etre assimilés aus officiers de la police nationale ( l'equivalent des commissaires) qui sont charges de diriger l'action de leurs subordonnes . Les archets du guet pouvant etre assimiles aux agents d epolice.

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"FORTUNA PERIT, FAMA MANET"