Le nom de famille est Masson, ou Le Masson. Jean-Papire est le prénom. Papire peut s'écrire avec un "y", mais on l'écrit plus souvent avec un "i".
L'ouvrage de référence sur Jean-papire Masson est celui de Pierre Ronzy,
Un humaniste italianisant: Papire Masson (1544-1611), Paris, 1924 (que je n'ai pas).
L'article de Wikipedia est déjà un bon résumé, voir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Papire_Masson
Il y a un article sur lui dans les mémoires de Niceron en 43 volumes (que je n'ai pas).
Il y a un article sur lui et son frère dans Louis-Gabriel Michaud,
Biographie universelle ancienne et moderne, Paris, 1843, volume 27, pages 232-233.
Michaud a écrit :
MASSON (Jean-Papire) (note : La Monnoye, dans ses notes sur la Bibliothèque de Lacroix du Maine démontre que le véritable nom de famille de Papier était Le Masson, mais on a suivi l'usage adopté sans exception), historien qui a joui d'une assez grande réputation, mais dont les ouvrages sont aujourd'hui relégués dans les bibiothèques, naquit en 1544 à St-Germain-Laval, bourg du Forez. Sa mère, restée veuve de bonne heure, ne négligea rien pour l'éducation de ses enfants. Papire, confié aux soins d'un oncle, chanoine de St-Etienne, acheva ses études au collège de Billom, dirigé par les jésuites. Ayant formé les dessein d'entrer dans la société, il se rendit à Rome avec un de ses condisciples qui se sentait la même vocation, et ils y reçurent l'habit le même jour. Papire se fit bientôt connaître d'une manière avantageuse, et il fut chargé de prononcer l'oraison funèbre d'un cardinal en présence du sacré collège. Il enseigna ensuite à Naples pendant deux ans. De retour en France, il professa les humanités et la philosophie à Tournon, puis à Paris. Il céda aux sollicitations qui lui furent fiates de sortir de la société pour occuper une chaire au collège du Plessis ; mais dans le discours d'ouverture de ses leçons, loin de se livrer, comme on s'y attendait, à la censure de ses confrères, il en fit l'éloge le plus complet. Il renonça en 1570 à l'enseignement pour s'appliquer à l'étude du droit, et suivit à Angers les leçons de Fr. Baudouin. A son retour, le chancelier Ph. de Cheverny lui oconfia la garde de sa riche bibliothèque, où il trouva toutes les resources nécesaires pour se livrer à l'histoire. Masson se fit recevoir avocat au parlement en 1576 ; il ne plaida qu'une seule cause, qu'il gagna et renonça au barreau. Il fut nommé référendaire de la chancellerie, et ensuite substitut du procureur général, place qu'il remplit avec honneur jusqu'à sa mort, arrivée le 9 janvier 1611. Il fut enterré dans l'église des Billettes, où l'on voyait son épitaphe composée par lui-même. P. Masson était d'un caractère gai, serviable, et il se montrait plus généreux que sa fortune ne le lui permettait. Il eut une dispute très-vive avec Fr. Hotman au sujet de l'ouvrage intitulé Franco-Gallia, dont les principes lui parurent dangereux.
[suit une liste de ses ouvrages]
MASSON Jean, frère cadet du précédent, embrassa l'état ecclésiastique, fut pourvu d'un canonicat et devint archidiacre de Bayeux ; il fut appelé à Paris par son frère, auquel il succéda dans la place de référendaire de la chancellerie. Il fut nommé aumônier du roi, et mourut vers 1630, dans un âge avancé. Lacroix du Maine nous apprend dans sa Bibliothèque, que J. Masson "avait ramassé avec beaucoup de peinee et de diligence par plusieurs endroits les épitaphes, sépultures et autres choses très-dignes d'une mémoire perpétuelle." Il a mis au jour quelques-uns des ouvrages que son frère avait laissé en manuscrit, et il a tiré de sa bibliothèque la Vie de Louis II, duc de Bourbon, par un auteur contemporain.
Adrien Baillet, parle un peu de Jean-Papire Masson dans son livre
Jugement des Savans (que je n'ai pas).
Il existe un portrait de Jean-Papire Masson gravé en taille-douce par Léonard Gaultier (que je n'ai pas).