Que le danger de l'idéologie est réel quand on fait de l'histoire.

Excellente réponse Warner Chal.

Mais pour le grand public, j'ai bien peur que Michelet ne soit qu'un danger. D'autant plus que son œuvre est rééditée et mise à sa portée dans toutes les grandes librairies de France.

C'est vrais... d'ailleurs j'ai été très surpris par l'article de "l'Histoire" qui parle de Michelet en ces terme :

"L'Histoire de France de Jules Michelet est la première du genre. N'est-ce pas aussi ,d'une certaine manière, la dernière ? Après elle viendra le temps du désenchantement, vis-à-vis de l'histoire comme de la politique. Relire Michelet aujourd'hui c'est se donner les moyens et le plaisir de saisir la puissance émotive de l'histoire nationale et, par conséquent, de mieux comprendre pourquoi il est si difficile aujourd'hui de s'en défaire..."

Et ils en rajoute des course comme ça...

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"Fils de roi, frère de roi, oncle de trois rois, père de roi et jamais roi" (dit de Charles de Valois)

Je ne crois pas que le grand public lise Michelet.

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Le problème est justement là... Avant le public ne connaissait pas (ou peu) Michelet. Mais la réédition de son Histoire de France s'adresse clairement au grand public ! Prix, distribution et publicité : l'Histoire est un magazine de vulgarisation et n'est pas lu que par des historiens chevronné, au contraire !

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"Fils de roi, frère de roi, oncle de trois rois, père de roi et jamais roi" (dit de Charles de Valois)

Si je vous comprends bien, vous mettez sur le même plan le magazine "L'Histoire" et "L'histoire de France" de Michelet ?

Lucien Febvre dans son Michelet et la Renaissance, affirme que le mot Renaissance était lié aux arts et à la littérature. Et que jamais le mot n'était apparu en histoire...en tant que réalité historique.
Il dit aussi que le mot entrera en usage qu'à partir de 1850.

"Rappelons-nous, écrit-il, que La Renaissance de Mcheletn professée au Collège de France en 1840, ne parut en livre qu'en janvier 55", dans Michelet et la Renaissance, Paris, éd. Flammarion, 1992, p. 23.