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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 09 Juil 2017 18:46 
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Hérodote
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Inscription : 24 Juin 2011 11:31
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Plutôt que de créer un sujet, je me permets de re-poster ici... Je cherche une ouvrage de qualité sur l'histoire de la famille Médicis dans sa globalité. J'ai déjà chercher sur Amazon mais ne connaissant pas bien les historiens spécialistes sur le sujet, je m'en remets à vos avis, pourriez vous me conseiller ?

Merci d'avance de votre coopération et de votre aide !

Bien à vous !

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Les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l'occasion, mais jamais à celui qui la manque. Talleyrand
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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 15 Juil 2017 14:53 
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Polybe
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Inscription : 21 Sep 2010 13:45
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Comme j'ai déjà répondu à ce message dans une autre discussion en citant l'ouvrage de Jacques Heers, Le Clan des Médicis, qui ne couvre que la période de la Renaissance..., je donne un peu de valeur ajoutée à mon message en citant ce magnifique ouvrage de Jean-François Dubost sur Marie de Médicis paru chez Payot, qui se dévore tant il est passionnant... même s'il est très long !!


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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 15 Sep 2017 16:21 
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Thucydide
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Inscription : 01 Juin 2017 10:09
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Citer :
Ce mariage qui rapporta tant a également été payé bien cher ! Je pense à ce que Marie de Médicis a été auprès de son fils, avant et pendant son règne. :rool:


Que voulez-vous dire par là ? Pourriez-vous préciser votre pensée svp ? Cela m'intéresse !


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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 15 Sep 2017 18:26 
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FGE a écrit :
Citer :
Ce mariage qui rapporta tant a également été payé bien cher ! Je pense à ce que Marie de Médicis a été auprès de son fils, avant et pendant son règne. :rool:


Que voulez-vous dire par là ? Pourriez-vous préciser votre pensée svp ? Cela m'intéresse !

Marie de Médicis a été d'une froideur extrême envers le jeune Louis XIII, puis a accaparé la régence au point qu'il a dû mener une sorte de coup d'état pour devenir enfin véritablement le roi, puis elle a ensuite constitué un personnage d'opposition dont la fidélité devait être négociée.

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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 15 Sep 2017 23:07 
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Jean Froissart
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Inscription : 13 Juin 2017 15:04
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--
Pierma a écrit :
Marie de Médicis a été d'une froideur extrême envers le jeune Louis XIII, puis a accaparé la régence au point qu'il a dû mener une sorte de coup d'état pour devenir enfin véritablement le roi, puis elle a ensuite constitué un personnage d'opposition dont la fidélité devait être négociée.

C'est aussi ce que l'on m'a appris.
Il faut avouer que sa propre enfance n'a pas été entourée de démonstrations de tendresse.
Pourquoi cette préférence pour Gaston ?
Quelqu'un sait-il ce qu'il en fut de ses rapports avec ses filles ?
J'ai toujours entendu le qualificatif de "sotte" attribuée à cette reine, qu'en était-il vraiment ?

Je n'ai pas compris la "fidélité négociée" : demandait-elle de l'argent (bijoux, octrois etc.) ?

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Concernant le livre de Heers, "Le clan des Médicis", l'histoire s'arrête en 1494 :

[... A cause de l'arrivée des Français, tout ayant été mis sens dessus dessous, comme après une soudaine tempête, l'union de l'Italie s'est rompue et déchirée ainsi que l'attention et le soin de chacun pour les choses communes. L'Italie est pour des siècles le champ clos des guerres entre les princes d'occident. Les Médicis furent de retour en 1512 mais amenés de force par les Espagnols, vainqueurs sans gloire de la milice communale réduite à rien.]

et commence avec "... les gibelins, maîtres de Florence...". Machiavel est abondamment cité, la politique abordée mais surtout le côté banquier : à qui des crédits ont-ils été octroyés, à combien s'élèvent les sommes sans évoquer pourquoi les emprunteurs sont réduits à cette limite, ce qui est un peu frustrant (roi Henry d'Angleterre -Henry VI- on peut se douter que c'est dans le cadre du conflit des deux roses mais pour payer des mercenaires, des princes... ? ; Louis XI : pour négocier la neutralité d'Henry VI ?). On scrute aussi l'interférence des familles, les pouvoirs, les unions...

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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 16 Sep 2017 5:06 
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Rebecca West a écrit :
Je n'ai pas compris la "fidélité négociée" : demandait-elle de l'argent (bijoux, octrois etc.) ?

Elle a mené une révolte armée contre le roi, qui s'est résolue par la négociation et l'octroi à la reine mère d'une ville sur la Loire... peut-être l'Anjou, j'ai oublié.

Le roi, après un énième complot, a fini par l'exiler durablement sous surveillance, et ne l'a plus jamais revue.

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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 17 Sep 2017 20:25 
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Thucydide
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Merci pour vos précisions.

J'ai lu la biographie de Marie de Médicis sur Wikipédia (il faut bien commencer quelque part :wink:) et j'ai trouvé ces écrits d'Honoré de Balzac à son sujet (dans son étude Sur Catherine de Médicis) :

« Marie de Médicis, dont toutes les actions ont été préjudiciables à la France, échappe à la honte qui devrait couvrir son nom. Marie a dissipé les trésors amassés par Henri IV, elle ne s'est jamais lavée du reproche d'avoir connu l'assassinat du roi, elle a eu pour intime d'Épernon qui n'a point paré le coup de Ravaillac et qui connaissait cet homme de longue main ; elle a forcé son fils de la bannir de France, où elle encourageait les révoltes de son autre fils Gaston ; enfin, la victoire de Richelieu sur elle, à la journée des Dupes, ne fut due qu'à la découverte que le cardinal fit à Louis XIII des documents tenus secrets sur la mort d'Henri IV. »

Balzac parle de "documents tenus secrets sur la mort d'Henri IV". Savez-vous quel est le contenu de ces documents ? Marie de Médicis a-t-elle été impliquée dans la mort du Roi ?
J'ai lu que la reine avait été couronnée le 13 mai 1610. Henri IV a été assassiné le 14 mai 1610. S'agit-il d'une simple coïncidence ?

Merci d'avance pour vos réponses.


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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 17 Sep 2017 21:07 
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Je ne suis pas spécialiste de la période, mais je pense que Balzac romance quelque peu : à ma connaissance il n'existe nulle part de documents concernant l'enquête menée sur Ravaillac. Je crois même que les minutes du procès ont disparu. La disparition de ces différentes pièces pourrait constituer l'indice qu'il y a bien eu complot.

Je serais très étonné que Balzac ait pu établir avec certitude que ces documents aient été trouvés, à son profit, par Richelieu.

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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 18 Sep 2017 10:54 
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Jean Froissart
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Excusez moi par avance d'être un peu long, mais cette période est ma préférée et voici donc une synthèse de mes connaissances pour répondre uniquement à la question sur la mésentente entre Marie de Médicis et son fils.

1. Le désaccord profond sur la stratégie de gouvernement

Marie de Médicis voulait gouverner à l'italienne et Louis XIII voulait gouverner à la gallicane. Marie de Médicis ne voulait donc par vraiment diriger la France, mais plutôt être l'arbitre des seigneurs composant la France, à la manière de l'Italie qui était une mosaïque d'Etats. Au contraire, Louis XIII voulait un gouvernement centralisé, avec des décisions prises de Paris s'appliquant de manière rigoureuses en tout point de la France afin d'assurer une certaine égalité qui lui paraissait juste. En politique étrangère, Marie de Médicis ne voulait pas s'opposer à l'empire espagnol et germanique. Elle voulait que la France s'unisse à lui, pour créer une Europe politique. Louis XIII, au contraire, était nationaliste, et voulait l'indépendance de la France. De plus Marie de Médicis croyait encore à domination de la Méditerranée, alors que Louis XIII avait bien compris que le futur se trouvait du côté de l'Atlantique et de l'Europe du nord.

2. Marie de Médicis n'était pas l'aîné comme l'était Louis XIII.

Les aînés et les cadets ont des caractères différents. Les aînés aiment l'indépendance, les responsabilités et le sérieux. Les cadets comptent plus sur les autres, sont plus sociables, aiment davantage s'amuser. Or Marie de Médicis était la sixième enfant du couple Francesco, Granduca di Toscana, et Johanna von Österreich. Quand elle se marie en 1600 à 27 ans, elle est accompagnée de sa soeur Eleonora âgée de 33 ans, femme du Duca di Montova. Par contre Louis XIII était l'aîné, et très conscient de son destin de roi.

3. Marie de Médicis n'était pas une mauvaise mère.

Marie de Médicis s'est occupé de ses enfants quand ils étaient petits. Elle n'était pas "froide" avec eux. Elle n'était pas non plus sévère. (C'était le père, Henri IV, qui voulait que ses enfants fussent fouettés quand il faisaient des bêtises, comme lui-même l'avait été. Henri IV voulait que Louis ait un caractère fort pour être un bon chef de guerre et pour accepter les conditions rudes des campagnes militaires.) Marie de Médicis et Henri IV laissaient souvent leurs enfants à Saint-Germain, alors qu'ils étaient à Paris ou en province. Elle acceptait que Louis fissent partie d'une petite bande avec les bâtards de Henri IV, dont César et Alexandre de Vendôme. Ces derniers, bien qu'étant un peu plus âgés que Louis, étaient contraints de lui obéir. Marie de Médicis gâtait ses enfants, leur offrant les plus beaux jouets et les plus beaux vêtements. Elle acceptait aussi leurs caprices, si bien que Louis XIII n'a pas fait de bonnes études malgré des précepteurs érudits. Par exemple, il connaissait assez mal le Latin, et quasiment rien aux autres matières, sauf à l'art de la guerre, de la chasse, du ballet et du jeu de paume.

4. Marie de Medicis éduqua son fils pour être roi, tout en donnant beaucoup de pouvoir à son entourage italien.

Les deux gros volumes du Journal de Heroard montrent que Marie de Médicis faisait venir son fils à toutes les réunions du Conseil. Donc, très jeune, Louis XIII a suivi toutes les affaires politiques du royaume. Ce serait faux d'affirmer que Marie de Medicis aurait voulu l'écarter du pouvoir. Cependant, Marie de Medicis confiait beaucoup de pouvoir à son entourage italien, venu à sa suite. La personne la plus importante du royaume durant la régence, fut très certainement Leonora Dori, dite la Galigaï, l'amie d'enfance de Marie. Leonora Dori prenait des pôts de vins énormes, à la manière des dirigeants italiens, ce qui était choquant et humiliant pour les notables parisiens et français. Elle nommait des hommes de paille à la moralité douteuse aux plus hautes fonctions, tels que Concini, Barbin, et Mangot, tout en éloignant les hauts fonctionnaires de qualité qu'étaient Sully et Du Vair. Cette femme très intelligente, ne pouvant pas gouverner officiellement, son mari, Concino Concini, était mis en avant. Malheureusement, Concini était un joueur frivole et insolent. Personne ne l'aimait en France. Cependant Marie de Medicis le soutenait, non seulement pour aider la Galigai, mais aussi parce qu'elle était elle-même une profiteuse comme lui. Par exemple, elle ne possédait pas des bijoux anodins, mais le plus gros des diamants du monde de l'époque, le Sancy. Elle s'était fait construire à Paris, le Palais du Luxembourg qui était plus luxueux que le Louvre de l'époque. Pour garder un souvenir de son mariage, elle ne se contenta pas d'un petit tableau. Elle commanda une incroyable série de peintures au grand Rubens. L'argent et le faste comptait plus que la moralité pour elle, alors que c'était le contraire pour Louis XIII qui a toujours vécu de manière plutôt modeste et n'a fait construire rien de luxueux ni acquis de choses fabuleuses.


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 Sujet du message : Re: La famille Médicis
Message Publié : 18 Sep 2017 12:34 
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Jean Froissart
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Inscription : 28 Avr 2006 23:02
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Lors de la journée des Dupes, la mort d'Henri IV n'aurait pas été évoqué, et aucun document secret n'aurait été présenté par le cardinal de Richelieu à Louis XIII.

L'étude de référence sur cette journée est l'article de Georges Mongrédien, de la page 67 à 85 de l'ouvrage collectif intitulé "Richelieu", chez Hachette, dans la collection Génies et Réalités, publié en 1972. En effet Mongrédien a fait l'effort d'étudier toutes les sources sur le sujet, dont les Mémoires de Richelieu, de Gaston d'Orléans, de Bassompierre, de Fontenay-Mareuil, de Montglat, de Brienne, de Mme de Motteville, ainsi qu'un récit provenant du premier duc de Saint-Simon.

En résumé, la France participe à la Guerre de Trente ans depuis plusieurs années. A la fin de l'été 1630, Louis XIII et la cour sont à Lyon. Richelieu souhaite l'envoie d'une armée en Italie pour reprendre Mantoue dont viennent de s'emparer les armées impériales et espagnoles. Louis XIII est très affaibli par une terrible maladie intestinale. Marie de Médicis obtient de son fils une promesse de paix et de renvoi de Richelieu. Louis XIII est au bord de la mort. Il reçoit l'extrême-onction le 27 septembre 1630. Marie de Médicis imagine encore une fois que son fils Gaston prendra la succession. Des opposants à Richelieu entourent évidement la Reine mère et son fils cadet, dont les plus pressants sont le cardinal de Berulle et le garde des Sceaux, Michel de Marillac. Mais trois jours plus tard, d'une manière presque miraculeuse un abcès se vide et la fièvre tombe. Le roi se rétablit.

De retour à Paris, Louis XIII demeure dans l'ancien hôtel de Concini, tout près du Palais du Luxembourg où habite sa mère. Le 30 novembre, jour de cette fameuse journée des Dupes, Louis XIII va chez sa mère, laquelle lui demande quand est-ce qu'il se débarrassera de Richelieu, comme il s'en était engagé, et prendra Marillac à la place. Une nièce de Richelieu, Mme de Combalet, raconte aussitôt ce qu'elle a entendu à Richelieu, qui se rend immédiatement au palais du Luxembourg pour plaider sa cause. Le roi est encore en discussion avec sa mère quand Richelieu arrive. Celui-ci, de manière habile, offre sa démission au roi et se retire. Le roi ne sait pas quelle décision prendre. Il part à son pavillon de chasse de Versailles. Richelieu le suit, alors que la Reine reste à Paris croyant avoir gagné. Là-bas, Louis XIII et Richelieu se réconcilient. Gaston d'Orléans s'enfuit en Lorraine et Marie de Médicis à Compiègne puis à Bruxelles.

Par contre, Balzac pourrait avoir raison de lier l'assassinat d'Henri IV au duc d'Epernon. En effet, bien qu'aucune preuve formelle n'ait été trouvée, de nombreux indices laissent à penser qu'il en était le commanditaire, ou du moins l'instigateur. Par exemple, il était gouverneur d'Angoulême, ville où vivait Ravaillac. Lors de l'assassinat, Epernon ne protégea pas le roi. Après l'assassinat, Ravaillac rejoignit Epernon. Donc, Balzac, Alain Decaux, Philippe Erlanger, Franck Ferrand, et beaucoup d'autres pensent que la responsabilité du duc d'Epernon est manifeste, mais sans pouvoir dire précisément comment les choses se sont passées, faute de preuves, ce qui laissent ouvertes d'autres hypothèses.

Epernon se mit au service de Marie de Médicis lors de la régence, et il l'a fit s'évader du château de Blois quand elle y fut exilée après l'assassinat de Concini en 1617. Cependant, il semble abusif d'affirmer que le duc d'Epernon aurait été intime de la reine.


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