Narduccio a écrit :
... il y a une volonté d'utiliser les meilleurs artisans possibles. S'ils appartiennent au royaume de France, tant mieux, autrement on fait avec et on va chercher à l'étranger.
Les meilleurs sont en effet choisis quelle que soit leur origine ainsi que l'inspiration, le choix est personnel : pour le tombeau d'Henri II et de son épouse : le Primatice, le sculpteur italien Ponce Jacquio et Germain Pilon. Catherine de Médicis refuse l'image de son "transi" et en fait sculpter un second s’inspirant d’une Vénus du musée des Offices de Florence.
Nouvelle commande à Germain Pilon de la reine Catherine : un couple de gisants en marbre blanc, à l'identique des gisants médiévaux.
Jerôme a écrit :
Sincèrement je doute qu'au XVIe siècle les artisans français aient figuré au premier rang d'Europe !
Philibert de l'Orme séjourne à Rome et c'est à Rome qu'il fait son apprentissage. Il appellera à son service Pilon dont la sculpture est très inspirée de Michel-Ange, à se frotter à de l'Orme, il est évident que là encore l'inspiration italienne est présente, il suffira d'y ajouter un certain "
maniérisme".
L'Italie est manifestement le berceau de la Renaissance, après évidemment on s'émancipe ou l'on évolue mais pas forcément pour un meilleur goût (il suffit de voir les dorures du XVIIème).
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