Alceste a écrit :
On peut tout de même rappeler que son rang de naissance ne le destinait pas du tout à devenir roi (...) mais ça s'arrête là, c'est même plutôt commode car, cela lui interdit trop d'ambitions politique. Quand Henri III, était encore duc d'Anjou cela aurait pu être pareil et après c'était un peu tard
Justement, non, le duc d'Anjou a toujours été vu (par la cour et par sa mère) comme un élément prometteur destiné à régner sur un royaume et à avoir le destin d'un grand homme. On est là dans une configuration qui s'oppose justement à celle de Louis XIV et de son frère. Dédaignant les responsabilités politiques qui sont les siennes, Charles IX a permis (sous la contrainte maternelle) au duc d'Anjou de s'investir dans le gouvernement et de diriger les armées. De sorte que de 1568 à 1572, pour la cour, l'homme fort de la famille royale est autant Anjou que le roi lui-même.
Alceste a écrit :
Avoir des maîtresses, c'est la moindre des choses.
Pour un hétérosexuel oui. Henri III a passé son temps dans les bras de ses maîtresses. Il venait à peine de commencer avec une femme, qu'il s'en allait avec une autre. Henri IV lui-même, ne lui parvient pas à la cheville. La bisexualité d'Henri III n'est acceptable que s'il y a moyen de prouver celle d'Henri IV et de Louis XIV.
Alceste a écrit :
mais je pense plutôt que sa religion l'empêchait de passer à l'acte, à moins que ce ne soit justement pour cela qu'il ne cessait de faire pénitence.
Henri III faisait pénitence pour se faire pardonner ses relations extra-conjugales avec des femmes. Henri III était si bon envers Louise de Lorraine que l'idée de l'humilier lui était difficilement acceptable. Il se sentait gêné envers elle. En 1582, il lui avait promis de ne plus la tromper (promesse non tenue d'ailleurs).
Alceste a écrit :
Après tout on peut supposer que chez les rois il y a environ 10% d'homosexuels comme dans le reste de la population.
Bon bin, sur les dix derniers rois de France, il y a ... Louis XIII, un homo extrêmement refoulé