Bonjour a tous et a toutes,

comme vous le savez surement tous, Strasbourg a été annexé le 28 septembre 1681, passant du Saint Empire Romain Germanique au Royaume francais.
Je suis actuellement a la recherche du traité d´annexion de la ville au Royaume de France. J´ai regardé sur gallica et sur archive.org, je n´ai rien pu trouver...
Avez-vous une idée ??

Merci d´avance.

Une rapide recherche sur Google m'a fait tomber sur cela:
http://www.nithart.com/capstras.htm
Mais je ne vois pas les références de conservation des documents originaux...

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Je suis tombé sur la même chose que toi aussi. Mais j'ai peur qu'il y eu peut être quelques modifications / oublis dans le texte. A part tomber sur des commentaires sur le traité, je ne tombe sur pas grand chose.

surtout que ça commence bien : "... en 1648, LOUIS XVI ..."

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Omnia disce, videbis postea nihil esse superfluum

Aux archives de la Communauté Urbaine de Strasbourg ?

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"Tout détruire, c'est se vouer à construire sans fondations ; il faut ensuite tenir les murs debout, à bout de bras." (Albert Camus, L'homme révolté)

C'est sûr que ce n'est pas très crédible. Mais au bas de la page, il y a les photos des documents, et on peut les transcrire ensuite, sans tenir compte des erreurs de celui ou celle qui les a mis en ligne.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

J'ai une bonne nouvelle, pour moi et pour tout ceux qui sont intéressés par cette question:
En utilisant le site en première réponse j'ai réussi a retrouver par déduction et recherche intensive sur google, le texte original avec les 10 articles / conditions de l'annexion approuvés par Louis XIV.

http://books.google.com/books?id=eWdAAA ... rg&f=false

Je vous invite donc a y jeter un coup d'oeil.

En tout cas le sujet est très intéressant parce qu'il confirme bien les droits acquis dans le Reich et respecte les coutumes de la population locale. Chose relativement rare lors d'une annexion. (Pensons aux minorités allemandes en Pologne après 1918).

Je ne sais pas si c'est rare, mais les rois de France ont l'habitude de faire cela. En 1552 (et à chaque avènement ensuite), les droits et privilèges des trois villes impériales de Metz, Toul et Verdun sont régulièrement rappelés et confirmés. Même après l'annexion de jure en 1648.
La comparaison avec 1918 est à mon avis très déplacée, car elle est parfaitement anachronique.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

C'est aussi parce qu'il ne s'agit pas d'une annexion de même nature. Pour tout ce qui concerne l'Alsace impériale, la France agit comme puissance protectrice et Roland Mousnier a explicité très clairement les degrés de protection qui existaient (voir l'Homme Rouge). Les institutions strasbourgeoises sont conservées, le gouvernement français y place son armée pour éviter les incursions des troupes impériales malgré la neutralité déclarée de Strasbourg.

Quant à l'anachronisme de 1918, je ne suis pas d'accord. Il existe une véritable valeur à comparer la valeur de "l'annexion" à l'une et l'autre époque. Au XXe siècle arrive une notion qui bouscule tout : la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes. a la fin de la Première Guerre Mondiale, le président américain, Wilson, n'en démord pas : pas d'annexion, par contre référendum partout où il ya litige de "nationalité". La France ira jusqu'à inventer le concept capillotracté par excellence de "désannexion" pour récupérer l'Alsace-Lorraine, sans passer par le référendum! Car en quoi les annexions de 1648 (Basse-Alsace) 1673 (Décapole), 1681 (Strasbourg) seraient elles plus légitimes que celle de 1871 ? Le raisonnement a été doné par Louis Battifol (Les Républiques alsaciennes) : au XVIIe siècle la France a offert sa protection à l'Alsace, qui la réclamait.

Du coup les annexions d'après 1945 ont été beaucoup plus violentes : pour régler le problème de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, on a mis tous les minoritaires dehors. La Pologne est un bon exemple : encore maintenant elle apparait comme un bloc lingusitique monlithique alors qu'il existe des parlers locaux silésiens et kashubiens différents du polonais classique!