Ce topic n'a pas de sens sans source. On discute de ce qu' a dit un ami d'origine algérienne... Mais qui ? Et de quoi parle t-il ? Et de qui le tient-il ? ..
Le mot "cercle" en lui-même est douteux... (
le sens qu'on donne à ce mot, n'existe pas forcément à la Renaissance, il faudrait d'abord vérifier).
Un cercle musulman ? c'est-à-dire ? un groupe d'intellectuels musulmans ? un groupe de théologiens catholiques discutant d'Islam ? Dès le premier message, on est dans le flou total...
Il ne manquait pas au XVIe siècle - et sous Henri III en particulier - de réunions réunissant des intellectuels et des philosophes pour discuter de société et de théologie.. Forcément, le monde arabo-musulman faisait parfois l'objet de ces discussions.
L’évêque de Dax, François de Noailles, qui avait été ambassadeur chez le sultan, avait par son expérience de quoi alimenter les discussions chez le roi et la reine de Navarre à la cour de Nérac. Pour raccommoder le futur Henri IV et la reine Margot, n'avait-il pas illustré son discours en évoquant les amours du sultan et les moeurs de sa cour..
Et en lisant Brantôme, on saisit le fantasme que suscite parfois l'Orient chez les jeunes nobles en mal d'aventures. Brantome lui-même a eu la tentation de l'Orient. Dans ses écrits, il évoque l'histoire de ce chevalier français converti à l'Islam et qui - il me semble - finit tragiquement.
On peut multiplier les exemples. En 1560, l'ambassadeur du dey d'Alger que reçoit François II à Amboise - en pleine répression de la conjuration protestante - est un européen converti..