Bonjour à tous!
Je voudrais avoir des informations sur les caractéristiques d'un imprimé au 17è : longueur, style, destination ...
J'ai vraiment beaucoup de mal à trouver des infos, alors si quelqu'un pouvait m'aider ce serait cool!
Merci d'avance !

Qu'appelez-vous un imprimé au XVIIème siècle ?

Souvent il est basé sur la taille standard de papier et de son mode de pliage (in-folio, in quarto, ...).

Mais, la taille des feuilles dépendait du producteur. La plupart se signalant par un filigrane, les noms des tailles normées actuelles dépendent de ces filigranes. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb345167607/date

Mais, dans la plupart des cas, si on désirait faire imprimer quelque chose, on allait chez l'imprimeur et on choisissait en fonction du papier qu'il avait en stock. Puis, on faisait massicoter les documents si on avait imprimer plusieurs fois le même texte sur la même feuille.

Voici les formats "classiques" :


http://www.orthotypographie.fr/volume-I/faculte-fronton.html#Format

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Justement c'est là mon problème! ^^
Je dois travailler sur un document extrait d'un "imprimé" du XVIIè mais je ne vois pas trop ce qu'il y a derrière ce genre de texte. Est-ce un genre de tract distribué dans la rue ? Ou un texte de plusieurs pages ? Ou bien le mot "imprimé" définit-il plusieurs types de documents ? Je ne sais pas!
En tout cas, merci de votre aide!

Si tu cherches des exemples de textes du 17è repis et commentés par un historien du 19è il y en a plein dans ce lien .
J'en mets un au hasard :
http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Singe ... scouvertes

Ce n'est pas vraiment ce que je cherhcais mais merci quand même.
Ma question est plutôt qu'est-ce qu'un imprimé au XVIIè ?

En tout cas , si j’en crois un texte de 1623 , dans les imprimés on pratiquait déjà le copiercoller :
«…— J’ay veu aussi, dit la femme du conseiller, un discours du Courtisan à la mode, imprimé il n’y a pas long-temps, lequel n’estoit autre chose qu’un extraict ou transcrit de l’Espadon satyrique23 mot pour mot, ce qui ne se devroit tolerer : car c’est tromper et abuser le monde. J’ay ouy dire, mais je ne sçay s’il est vray, qu’un petit libraire reformé de la ruë Sainct-Jacques est fort ordinaire de ce faire : c’est pourquoy l’on ne veut plus rien acheter de ce qui se vendra sous son nom.
La femme du medecin dit : Et pourquoi, Madamoiselle, ne veut-on plus acheter de ce qui se vend souz son nom ? N’est-il pas libraire ? ne luy est-il pas permis de faire imprimer et vendre comme les autres ? ne fait-il pas des apprentifs ? bref, n’est-il pas bien capable ?
— Ouy-dà, dit la damoiselle femme du conseiller, il est bien capable ; mais c’est qu’il ne se veut pas donner la peine de travailler quand il trouve la besongne toute faite, comme les pourceaux (sauf la chrestienté), qui mangent, par reverence, la merde, pource qu’elle est toute maschée. Il est quelquefois temps de rire… »