Nous sommes actuellement le 16 Avr 2024 22:07

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 32 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2, 3  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message : La tolérance au Grand Siècle
Message Publié : 26 Jan 2013 18:21 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 17 Mars 2012 19:12
Message(s) : 503
Bonsoir,

en lisant le livre de Michel Cassan, la grande peur de 1610, je me posais la question: la tolérance, terme difficile à définir, fut l'objet d'une étude de Voltaire en 1763. La tolérance n'était ni une vertu, ni un défaut, cependant elle fut à priori toujours contestée.
Cependant, d'après vous, quels ont été les arguments principaux avancés par les adversaires de la tolérance, de l'édit de Nantes en 1598 à la révolution, en 1789?

je souhaiterais lancer le débat


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 26 Jan 2013 18:41 
Hors-ligne
Philippe de Commines
Philippe de Commines
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2005 21:13
Message(s) : 1829
Localisation : Metz
Au XVIIe siècle, la "tolérance" est une notion négative. Elle est l'acceptation de ce que l'on ne peut pas éliminer de force.
L'édit de Nantes, reprenant une tradition d'édits remontant à 1562 et à Catherine de Médicis, impose la tolérance civile, et non la tolérance religieuse: cette dernière reviendrait à admettre qu'on peut indifféremment faire son Salut dans plusieurs religions, ce qui est impensable, tant chez les catholiques que chez les protestants.

_________________
«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 26 Jan 2013 18:54 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 17 Mars 2012 19:12
Message(s) : 503
merci
mais, il y a eu une évolution entre 1598, 1685 et 1789?


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 26 Jan 2013 19:23 
Hors-ligne
Philippe de Commines
Philippe de Commines
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2005 21:13
Message(s) : 1829
Localisation : Metz
gamelin a écrit :
merci
mais, il y a eu une évolution entre 1598, 1685 et 1789?


Entre 1598 et 1685, pas tellement. Des historiens ont bien montré que la révocation de l'édit de Nantes relevait de la même logique intellectuelle que l'édit lui-même.
Ce qui change la donne, ce sont les Lumières et des philosophes précurseurs comme Pierre Bayle, protestant qui se détache peu à peu de l'orthodoxie de sa confession et est accusé d'indifférentisme et de promoteur de l'athéisme, alors qu'il ne faisait que défendre l'opinion, précisément, que l'on pouvait faire son Salut de diverses manières et dans diverses Eglises.

_________________
«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 26 Jan 2013 22:49 
Hors-ligne
Jean Froissart
Jean Froissart
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 28 Avr 2006 23:02
Message(s) : 1397
Localisation : Orne
Jean-Claude a écrit :
Au XVIIe siècle, la "tolérance" est une notion négative. Elle est l'acceptation de ce que l'on ne peut pas éliminer de force.

Je confirme cela avec mon vieux dictionnaire de l'Académie française de 1694 qui donne la définition : ""TOLERANCE. s. f. v. Souffrance, indulgence qu'on a pour ce qu'on ne peut empescher." Dans l'édition suivante, en 1718, la définition change : "TOLERANCE. substan. fem. verbal. Condescendance, indulgence pour ce qu'on ne peut empescher. ou qu'on croit ne devoir pas empescher."

Le mot intolérance apparait avec l'édition de 1740. Ce qui laisserait supposer que la notion de tolérance est devenue positive, puisque son contraire est négatif.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 27 Jan 2013 11:13 
Hors-ligne
Georges Duby
Georges Duby
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Juil 2007 15:02
Message(s) : 7445
Localisation : Montrouge
gamelin a écrit :
Cependant, d'après vous, quels ont été les arguments principaux avancés par les adversaires de la tolérance, de l'édit de Nantes en 1598 à la révolution, en 1789?
Pour comprendre le concept de tolérance au 17è siècle, il est impératif de rappeler que règne alors sur les esprits un corps de principes moraux et politiques intégrés à la culture de l'époque en France notamment.
Défendre ces principes a pu par conséquent sembler essentiel, plus que de défendre la liberté ou la tolérance, cette dernière étant même probablement perçue comme une faiblesse devant le danger de corrompre la société. Liberté et tolérance étaient alors à mon avis du moins, au 17è siècle encore, des idées dangereuses susceptibles de miner une société.
Parmi ces principes, la priorité donnée à la stabilité de la société, sa cohésion, le respect du principe un royaume une religion, l' importance d'éviter à tous prix les luttes religieuses du siècle passé, la croyance naïve que le catholicisme est la seule religion concevable en France, le principe d'ordre, la certitude d'être dans le vrai, un peu comme Saint-Just s'écriant: "pas de liberté pour les ennemis de la liberté" si paradoxal dans un mouvement qui a promu les droits de l'homme.
A cette époque du 17è siècle, être tolérant, c'est pour la majorité, en dehors d'une partie de l'élite, accepter pour la société de l'époque de prendre le risque du désordre et de la remise en cause de l'ordre ancien.
La tolérance était - elle d'ailleurs le principe des protestants dans les pays acquis à cette religion ? J'ai cru comprendre que non dans plusieurs cas, dans mes souvenirs et me rappelle Calvin à Genève au siècle précédent. Mais je connais mal et ne demande qu'à être éclairé sur ce point de la tolérance de ceux qui se réclament de la tolérance quand ils sont dominants au 16è et 17è siècle.
Le pouvoir change tout. Il corrompt dans tous les camps selon la formule anglaise: "le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument" de lord Acton qui est également attribuée à Machiavel.

Henri Pirenne: « Si l’inquisition [catholique] fut aussi facilement accueillie, c’est qu’elle apparut aux classes possédantes, au moment où l’Europe venait de connaître les folies de l’anabaptisme communiste, comme le moyen suprême de défendre l’ordre, non seulement contre l’hérésie, mais surtout peut-être contre les théories sociales subversives ».

_________________
Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 27 Jan 2013 11:40 
Hors-ligne
Philippe de Commines
Philippe de Commines
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2005 21:13
Message(s) : 1829
Localisation : Metz
Oliviert a écrit :
Jean-Claude a écrit :
Au XVIIe siècle, la "tolérance" est une notion négative. Elle est l'acceptation de ce que l'on ne peut pas éliminer de force.

Je confirme cela avec mon vieux dictionnaire de l'Académie française de 1694 qui donne la définition : ""TOLERANCE. s. f. v. Souffrance, indulgence qu'on a pour ce qu'on ne peut empescher." Dans l'édition suivante, en 1718, la définition change : "TOLERANCE. substan. fem. verbal. Condescendance, indulgence pour ce qu'on ne peut empescher. ou qu'on croit ne devoir pas empescher."

Le mot intolérance apparait avec l'édition de 1740. Ce qui laisserait supposer que la notion de tolérance est devenue positive, puisque son contraire est négatif.


Merci beaucoup d'avoir parfaitement prouvé ce que j'avançais de façon beaucoup trop intuitive, j'aurais dû faire cette vérification, c'est tout à fait éclairant. Merci encore!

_________________
«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 27 Jan 2013 11:43 
Hors-ligne
Philippe de Commines
Philippe de Commines
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2005 21:13
Message(s) : 1829
Localisation : Metz
Alain.g a écrit :
La tolérance était - elle d'ailleurs le principe des protestants dans les pays acquis à cette religion ? J'ai cru comprendre que non dans plusieurs cas, dans mes souvenirs et me rappelle Calvin à Genève au siècle précédent. Mais je connais mal et ne demande qu'à être éclairé sur ce point de la tolérance de ceux qui se réclament de la tolérance quand ils sont dominants au 16è et 17è siècle.


La tolérance n'existe pas à Genève. Les exécutions d'hérétiques existent et les catholiques n'y sont pas admis.

Alain.g a écrit :
Henri Pirenne: « Si l’inquisition [catholique] fut aussi facilement accueillie, c’est qu’elle apparut aux classes possédantes, au moment où l’Europe venait de connaître les folies de l’anabaptisme communiste, comme le moyen suprême de défendre l’ordre, non seulement contre l’hérésie, mais surtout peut-être contre les théories sociales subversives ».


Avec tout le respect que je dois à un si grand historien (médiéviste), je dirai quand même qu'on voit bien l'anachronisme d'une telle position, avec la référence au "communisme", qui a sans doute fait plus peur à Pirenne qu'il n'a eu de réalité au XVIe siècle.

_________________
«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 27 Jan 2013 12:10 
Hors-ligne
Georges Duby
Georges Duby
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Juil 2007 15:02
Message(s) : 7445
Localisation : Montrouge
Jean-Claude a écrit :
Avec tout le respect que je dois à un si grand historien (médiéviste), je dirai quand même qu'on voit bien l'anachronisme d'une telle position, avec la référence au "communisme", qui a sans doute fait plus peur à Pirenne qu'il n'a eu de réalité au XVIe siècle.
L'essentiel de mon propos n'est pas là mais dans la réponse à la question de l'auteur du sujet:

" Pour comprendre le concept de tolérance au 17è siècle, il est impératif de rappeler que règne alors sur les esprits un corps de principes moraux et politiques intégrés à la culture de l'époque en France notamment.
Défendre ces principes a pu par conséquent sembler essentiel, plus que de défendre la liberté ou la tolérance, cette dernière étant même probablement perçue comme une faiblesse devant le danger de corrompre la société. Liberté et tolérance étaient alors à mon avis du moins, au 17è siècle encore, des idées dangereuses susceptibles de miner une société.
Parmi ces principes, la priorité donnée à la stabilité de la société, sa cohésion, le respect du principe un royaume une religion, l' importance d'éviter à tous prix les luttes religieuses du siècle passé, la croyance naïve que le catholicisme est la seule religion concevable en France, le principe d'ordre, la certitude d'être dans le vrai, un peu comme Saint-Just s'écriant: "pas de liberté pour les ennemis de la liberté" si paradoxal dans un mouvement qui a promu les droits de l'homme.
A cette époque du 17è siècle, être tolérant, c'est pour la majorité, en dehors d'une partie de l'élite, accepter pour la société de l'époque de prendre le risque du désordre et de la remise en cause de l'ordre ancien.
"

_________________
Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 27 Jan 2013 19:59 
Hors-ligne
Jean Mabillon
Jean Mabillon
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Juin 2008 8:11
Message(s) : 2722
Localisation : 中国
La discussion est partie sur la religion mais on pourrait aussi parler de l'ouverture à l'autre. Or, dans le cas du rapport avec les Amérindiens en Nouvelle-France, le Grand siècle était curieusement beaucoup plus tolérant que le Siècle des Lumières !
Au XVIIème siècle, la société de Nouvelle-France est totalement ouverte aux Indiens, le métissage est encouragé, que ce soit par les gouverneurs ou Louis XIV en personne qui émet une ordonnance dotant les Indiennes qui se marient avec des Français.
Or, sans évidemment que l'on puisse parler de rejet de l'Indien, on sent un certain resserrement au XVIIIème siècle, notamment dans la haute société du Québec. Peut-être était-ce une réaction au métissage déjà avancé qui existait en Nouvelle-France?


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 05 Fév 2013 12:15 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 03 Mars 2010 11:03
Message(s) : 323
Localisation : France
Citer :
gamelin a écrit:
merci
mais, il y a eu une évolution entre 1598, 1685 et 1789?


Entre 1598 et 1685, pas tellement. Des historiens ont bien montré que la révocation de l'édit de Nantes relevait de la même logique intellectuelle que l'édit lui-même.


L'édit de Nantes réglementait une situation de paix dans un contexte donné et était irrévocable tant que ce contexte existait (ce que beaucoup de contemporains considéraient relever "des malheurs du temps"); lorsque le contexte disparut, l'édit n'avait plus lieu d'être et devait être révoqué.

En fait, l'historiographie allemande utilise le concept de "confessionnalisation" (un n° de la Revue des Etudes germaniques de 2002 a été consacré à la définition de ce concept, illustré par des études de cas). Cela me semble plus riche comme approche, car ce n'est pas tant la tolérance qui prévaut entre 1598 et 1685 en France que la coexistence confessionnelle. En fait les catholiques n'ont eu de cesse d'affaiblir la confessionnalisation réformée en plaçant les protestants dans un univers fortement (re-)catholicisé, espérant ainsi leur conversion.

Ce qu'il en découla au cours du XVIIIe siècle a été décrit en Provence par M. Vovelle : une déchristianisation plus rapide sur les zones bi-confessionnelles par rapport aux zones uniquement catholiques.

Bien sûr, le contexte allemand était très différent du contexte français et la "confessionnalisation" n'avait pas les mêmes implications, notamment en matière de contrôle d'appareil d'Etat, mais je reste convaincu que l'approche peut être intéressante.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 05 Fév 2013 14:56 
Hors-ligne
Philippe de Commines
Philippe de Commines
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 26 Déc 2005 21:13
Message(s) : 1829
Localisation : Metz
Bergerac a écrit :
L'édit de Nantes réglementait une situation de paix dans un contexte donné et était irrévocable tant que ce contexte existait (ce que beaucoup de contemporains considéraient relever "des malheurs du temps"); lorsque le contexte disparut, l'édit n'avait plus lieu d'être et devait être révoqué.


Dire cela, c'est reprendre pour argent comptant le cynisme absolu du préambule de l'édit de Fontainebleau, décrétant qu'il n'y avait plus suffisamment de protestants en France pour maintenir le régime de l'édit, alors même que l'édit n'était plus qu'une coquille vide et qu'il restait entre 700 et 800 000 protestants...


Bergerac a écrit :
En fait, l'historiographie allemande utilise le concept de "confessionnalisation" (un n° de la Revue des Etudes germaniques de 2002 a été consacré à la définition de ce concept, illustré par des études de cas). Cela me semble plus riche comme approche, car ce n'est pas tant la tolérance qui prévaut entre 1598 et 1685 en France que la coexistence confessionnelle. En fait les catholiques n'ont eu de cesse d'affaiblir la confessionnalisation réformée en plaçant les protestants dans un univers fortement (re-)catholicisé, espérant ainsi leur conversion.


La confessionnalisation a été mise à l'épreuve par des chercheurs travaillant sur la France, et peu en ressortent convaincus. Une des meilleures références sur l'histoire du protestantisme français, Philip Benedict, considère d'ailleurs qu'il ne faut garder de la confessionnalisation que l'aspect religieux et social, et non politique. C'est ce qu'il appelle la théorie "faible" de la confessionnalisation, dans un article très stimulant: Philip BENEDICT, « Confessionalization in France ? Critical reflections and new evidence », dans Raymond A. MENTZER et Andrew SPICER (éd.), Society and Culture in the Huguenot World, 1559-1685, Cambridge, CUP, 2002, p. 44-61.

_________________
«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 05 Fév 2013 17:34 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 03 Mars 2010 11:03
Message(s) : 323
Localisation : France
Citer :
Dire cela, c'est reprendre pour argent comptant le cynisme absolu du préambule de l'édit de Fontainebleau


oui c'est cela, mais je ne la fais pas mienne ! C'est juste pour montrer l'enchainement logique pour les contemporains qui , effectivement, ne vivaient pas l'édit de nantes comme un édit de Tolérance.

Citer :
La confessionnalisation a été mise à l'épreuve par des chercheurs travaillant sur la France, et peu en ressortent convaincus


c'est vrai et je reconnais que le maniement du concept dans le contexte français n'est pas très simple. Peut-être aussi parce que dans bien des cas se superposent d'autres éléments qui sont moins présents dans le cadre allemand. Ainsi les régions du Sud-Ouest (de la France) font face à la fois aux fractures issues de la confessionnalisation (variant selon les époques) et à celles engendrées par le renforcement du lien royal avec la région, notamment après 1660.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 14 Fév 2013 21:05 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 03 Mars 2010 11:03
Message(s) : 323
Localisation : France
Sur le sujet, je me permets de signaler un recueil d'actes qui vient de sortir aux éditions Alphil (Neuchâtel -CH) sous la direction de Bertrand Forclaz "L'expérience de la différence religieuse dans l'Europe moderne (XVIe-XVIIIe siècles)".

Je viens de le recevoir et la lecture de l'introduction me semble très prometteuse sur le sujet de ce fil : "on observe une europénaisation de la discussion...Il convient de dépasser la focalisation sur les situations de coexistence pour étudier les contacts supraconfessionnels dans les zones frontière...".


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 14 Fév 2013 21:14 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Fév 2013 22:24
Message(s) : 19
Localisation : Onuba, Al Andalus
Ça peut paraître une boutade, mais je me souviens d'une de mes grand-tantes pour qui le mot "tolérance" était aussitôt associé à "prostituée"... Les maisons de tolérance, vous comprenez... Elle n'avait jamais entendu parler de ce mot en dehors de cette expression... Tout ça pour dire qu'effectivement, le mot "tolérance", jadis, était peu employé, et dans un sens toujours péjoratif.

_________________
Les rêves de la raison engendrent des monstres (Goya)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 32 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2, 3  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 10 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB