Vous pensez donc que les anciennes recettes que l'on pourrait retrouver avec nos recherches n'ont pas bon goût ou n'était pas adapté à notre santé ? Cela serait évidemment une réponse à la question concernant la disparition de certaines recettes.

Je ne dis pas qu'elles n'ont pas bon goût, je dis que la nourriture du paysan d'Ancien Régime est extrêmement frustre, répétitive et fortement carencée. L'habitude à Paris pour le menu peuple ouvrier était de manger des tripes en guise de petit déjeûner, ce qui est rare de nos jours.

La viande est extrêmement rare dans les campagne jusqu'au XVIIIème siècle, sauf les jours de fête, la volaille est aussi rare que la viande. Il ne faut pas se leurrer, la nourriture, c'est de la soupe épaisse avec du pain rassis dedans pour beaucoup de gens avec un peu de porc salé. On mange un peu mieux dans les villes importantes, mais pour les gens pauvres, des pieds de mouton sont un festin.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Quand on lit ce qui concerne la cuisine à Rome on est surpris du changement, aussi bien sur les produits consommés que sur la manière de les préparer. Les huitres sont cuites, la viande très cuite, on trouve des oeufs de paon, des tétons et vulves de truie, du vin, millésimé pour l'élite, miellé et bu avec de l'eau, des accommodement avec du garum, saumures, menthe, poulet au miel ...
Il y a de nombreuses recettes sur le net.
Exemple de plat:
1- Cuire les poires pelées, épépinées et coupées en dés dans le vin, avec le miel, le cumin et le nuoc-mam.
2- Laisser refroidir.
3- Battre les oeufs et mélanger avec les poires. Verser dans un plat huilé (huile d'olive !) et enfourner à 220°C jusqu'à ce que le gratin soit bien coloré.
4-Laisser refroidir et réserver au frais.
ou
1-Hacher l'oignon et coupez la palette de porc en dés.
2-Faire revenir l'oignon et le porc dans de l'huile et du garum. Arroser de vin et laisser mijoter.
3-Piler du poivre, du cumin, de la menthe sèche et de l'aneth. Bien mélanger avec du miel, quelques gouttes de garum, du vin de paille, du vinaigre et du jus de cuisson.
4- Ajouter les abricots et laisser cuire.
5- Lier si nécessaire avec un peu de farine en remuant.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Eh bien c'est une recette de gratin de poires. Qu'est-ce qu'il y a d'étonnant là dedans ?

C'et le mélange entre les poires et les oeufs avec du garum et du cunin qui m'a étonné. Mais je ne suis guère connaisseur.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.