Remarquez que l'acte de parole devient difficile avec les cordes vocales tranchées. Car j'imagine que le couperet ne les épargnait pas.

Oui ils ont sans doute cru cela ferait la même réaction qu'aux canards!
Bien que ces charmants volatiles peuvent courir après avoir été décapités ils ne font quand même pas: "coin, coin !" après,
Alors pour les hommes c'est absurde !

C'est absurde: la rupture des vertèbres cervicales entraîne une perte de connaissance immédiate.

Le reste, c'est du roman à la Dumas, avec les têtes qui s'embrassent ou qui mordent de rage le panier...

Qqun a-t'il visité le cimetière de Picpus à Paris?
C'est là que furent enterrés, dans deux fosses communes, les guillotinés de la Place du Trône renversé, actuelle place de la Nation.
Allez-y si vous avez l'occasion, c'est un endroit habité, saturé de vibrations plutôt lourdes...
Tout ce qui pouvait être récupéré sur les guillotinés--habits, cheveux, perruques, dentiers--fut vendu , après un processus de triage organisé et exécuté de façon bureaucratique, préfigurant le triage/ récupération des camps de la mort.
J'apprends en cherchant sur Google que l'hôtel d'Augny, actuelle Mairie du 9ème, fut le cadre de ''bal des guillotinés'' où l'on se rendait les cheveux coupés dans le cou, ''à la victime'', avec un ruban rouge autour du cou.
ah le fameux le panache des ci-devants devant la mort....

Savez-vous si vous avez eu des ancêtres guillotinés?

Bonjour,

J'ai trouvé un site qui recenserait des noms de personnes guillotinées pendant la Révolution Française:http://les.guillotines.free.fr/index.htm

Je ne connais pas les sources de ce site et ne sait pas si elles ont été vérifiées. Je le mets juste à titre indicatif.

Le mieux serait peut être de consulter les archives départementales ou municipales, s'il en existe de cette époque.

Pour répondre à la question de Tonnerre, je ne sais pas si mes ancêtres (français, pour les autres je suis sûr que non) ont été guillotinés.

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" Mens sana in corpore sano" Decimus Iunius Iuuenalis (55-138 Apr J.C)

Ce que j'ai pu lire ici correspondait à une guillotine "en bon état",cad :

a) bois sec
b)correctement découpé,travaillé,et assemblé
c)avec les partiues mobiles garnies de cuivre pour accélérer les mouvements .
d) avec un tranchoir "valable" et correctement aiguisé .

Mais avec le succes de l'engin,vint l'aventure commerciale ... et donc les "économies" ... car chaque département en voulait au moins "une"...
Et la qualité laissait de plus en plus à désirer ....
Au point qu'il y avait des "aides" dont la tache était de terminer au couteau,ce que la machine n'avait pu faire ...

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Alors moi cela m'étonnerai fort ! le côté français de ma famille n'était pas noble, et les autres étaient en Italis, il n'y vraiment aucun risque.
Je l'avais conxtaté quand j'avais fait mon arbre généalogique, j'étais remonté jusqu'à la Révolution, mes ancêtres français étaient bien tranquilles dans leur scierie à Toulouse. (tant mieux )

Un gros problème était effectivement la qualité du bois: s'il travaillait par défaut de séchage ou à cause des contrastes de température ou d'humidité, la lame pouvait coincer dans les gorges des montants, ou pire, descendre trop lentement...
Le réglage de la machine était aussi très délicat, notamment parce qu'il fallait obtenir un niveau rigoureusement horizontal, faute de quoi les 2 montants de la lame se voilaient, avec le même résultat que plus haut; les bourreaux utilisaient des dizaines de cales, pour stabiliser l'estrade et la guillotine, mais le résultat était fragile: le poids et les mouvements des condamnés et des auxiliaires pouvaient au dernier moment tout dérégler. Ces problèmes sont encore évoqués par les derniers bourreaux, au XXème siècle, qui formaient de véritable dynasties: après les Sanson, les Deibler, les Obrecht (je me rappelle avoir feuilleté un livre écrit sur eux, mais son titre m'échappe)

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Tous les désespoirs sont permis

J'ai bien peur que l'un des ancêtres de ma mère, ne l'ait été...
Domicilié à Paris, (25ans), condamné à mort le 1er Floréal, an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir distribué et vendu des estampes et autres ouvrages contre-révolutionnaires...

Heu, je crois pas, mais la plupart de mes ancêtres étaient en Autriche et en Angleterre.

Comme vos ancètres Eryce, les miens étaient plutôt à coté de l'action, en Vendée je crois, donc ils ont été épargnés

La légende familiale raconte qu'une de mes ancêtres aurait été jeté edans un puits lors de la Terreur Blanche et qu'une autre aurait épousé son "jardinier" pour laisser tomber son nom de famille!
Je n'ai pas vérifié tout cela, mais je le devrais, et le pourrais car l'arbre généalogique du côté de ma mère remonte au-delà de la Révolution...
Du côté du père de mon père, je sais qu'un ancêtre a rédigé le cahier de doléances de son village, ensuite, je n'ai pas asszez fouillé.
Sinon, du côté de la mère de mon père, à cette époque, ils étaient en Russie! La Révolution, se fut pour après!

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"L'opinion publique n'existe que là où il n'y a pas d'idées."
"On devrait toujours être légèrement improbable."
Oscar WILDE

Détrompez-vous!
L'Immense majorité des guillotinés étaient des gens ordinaires, ouvriers, artisans, paysans, commerçants; les ci-devant représentaient moins de 10% du total--8,5%, et 30% d'ouvriers selon mes sources.
Et c'était parfois pour des chefs d'accusation ridicules, un mot de travers, des dénonciations calomnieuses.
J'ai acheté en 1989 le Journal publiant les noms des guillotinés.
Comme ma famille paternelle est une lignée de paysans vendéens cathos, j'y ai trouvé une bonne douzaine d'individus portant les 3 ou 4 patronymes familiaux que je connais, listés comme guillotinés, avec pour tout motif de condamnation la simple mention ''brigand de la Vendée''.

Du côté maternel, mes recherches ne laissent aucun doute; officiers, parlementaires, fermiers généraux détestés par la population, la famille a payé un tribut à ''la veuve'', l'année noire pour un grand-oncle fermier gal et un cousin parlementaire guillotinés semblant avoir été 94.
D'autres, plus chanceux, ont été inscrits sur des listes des suspects soumises à la Convention aux fins de déportation, afin, je cite ''qu'ils ne souillent plus le sol de la liberté''; ils sont détenus en province dans des conditions tres dures--au couvent des Ursulines puis à l'hôtel d'Uzès à Tonnerre ou au séminaire de Troyes-- leurs papiers mis sous scellés, leurs biens confisqués comme bien d'émigrés, etc.
Ensuite ils sont transférés de Tonnerre à la Conciergerie à Paris pour être jugés par le tribunal révolutionnaire, mais ils sont acquittés. Comme quoi le tribunal revolutionnaire n'envoyait pas tout le monde a l'échafaud!

Certains cousins ont néanmoins la malchance d'être remis en prison dés leur retour dans leur province, d'autres, détenus, sont sauvés par le gong, Thermidor.
La généalogie est un angle fascinant pour aborder l'histoire parce qu'elle fait réaliser que des événements qui ne sont qu'une date abstraite dans un manuel scolaire ont affecté directement, concrètement les gens dont vous descendez, dans leur vie, dans leur chair.
Et donc vous affecte, vous--un des membres du tribunal revolutionnaire levé du pied gauche, et vous n'existeriez pas!

Pour revenir plus dans le fil, savez-vous, outre couper les cheveux dans le cou et ouvrir le col, quelle autre preparation devait-on subir avant d' être guillotiné? Avait-on droit à un petit remontant?
Cela dit, aussi démocrate que je sois, mon ADN me titille un brin quand on fait devant moi le panégyrique de Robespierre!

C'est vrai quoi ... Faut rester "humain" .....

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Ou a une dernière faveur (mais c'est peut être anachronique)?

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" Mens sana in corpore sano" Decimus Iunius Iuuenalis (55-138 Apr J.C)