La guillotine ressemble à une porte ou un passage pour passer au monde des morts..

C'est bien poétique pour une horreur pareil...

J'ai relu l'ensemble des posts sur ce sujet !!!

A-t-on bien précisé que la Guillotine parisienne n'est pas à Bicêtre mais à Fresnes ? ( je l'ai vue, de mes yeux, "vue") La Guillotine "hors les murs" elle, a disparu ( enfin je crois ) et la Guillotine d'outre mer doit être encore à Fort de France ( Ou ? Mystère ! )

Corlin de Coubron

je viens de lire sur un site internet que 2 guillotines seraient démontées et reposeraient dans les sous sols de la maison d'arrêt de fontainebleau. Vous avez entendu parler de quelque chose comme ca?

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**Let Bartlet be Bartlet**

Je ne sais pas si c'est de la curiosité morbide ou autre chose mais je veux voir la guillotine. De mes propres yeux. Voir cet instrument qui a fait couler tant de sang, ce "rasoir national" (je crois que c'est le surnom que je préfère) qui a tant fasciné, et je sûre fascine encore.
Je trouve anormal qu'elle ne soit pas exposée dans un musée. Les USA ne se gênent pas eux pour exposé leur machines d'exécution et ca ne choque personne. Pourquoi ne ferait-on aps la même chose pour la guillotine qui est tout de même un instrument d'exécution fort particulier ...

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**Let Bartlet be Bartlet**

Si vous avez des envies de voyage, il s'en trouve une à Tolède, en Espagne, au musée de la torture...Il y est d'ailleurs fait mention que Louis XVI et Marie-Antoinette a péri sous le couteau de cette machine de mort, "le 21 janvier 1793", j'étais trop jeune à l'époque, bien que très offusqué qu'on omette ainsi le calvaire de la Reine,pour oser leur en faire la remarque(je devais avoir 13-14 ans...et surtout je n'ai jamais appris l'espagnol...).

Bien à vous.

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"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin

Pour ma part je n'ai pas cette admiration pour la guillotine (vous vous en doutez...), mais je n'ai aucune admiration pour un instrument de mort en général...
Je ne suis pas sûr que les Américains soient un exemple à suivre dans ce cas, mais faire d'un instrument de mort un musée est je pense plus que morbide.

Bonjour à tous,

Il serait intéressant de savoir vers quels pays nous avons pu exporter cette machine. En Allemagne elle a servi à différentes époques. La dernière en date étant la période nazie. Ici à Berlin, elle était utilisée que contre les opposants allemands condamnés à mort. Si vous passez par Berlin elle est toujours visible au mémorial de Plötzensee. Enfin si vous êtes intéressés, car il y a quand même autre chose à voir...!!

Je ne suis pas de cet avis; cet objet est un document historique à part entière (si je puis dire ). Il a bien entendu sa place dans un musée, et je la préfère d'ailleurs là que sur une place publique...

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Tous les désespoirs sont permis

Oh je la préfèrerais encore plus si elle était disparue

rebonsoir,

Je ne dirai pas que la guillotine agit sur moi comme une madeleine, mais plus jeune j'habitais Paris et chaque jour je passais devant la prison de " la petite Roquette " où étaient internées les femmes et la place de la Roquette était désignée par les anciens " place des cinq pavés ". Paraît-il qu'on y retirait cinq pavés pour y dresser le rasoir national. Légende populaire??? Où pas??? Si vous avez des pistes. Merci!

Sa m'étonne aussi. je savais pas que la guiottine de la révolution française avait été conservée.

On l'appelle aussi LA MACHINE À DEIBLER (prononcer : "daiblaire"), du nom du principal bourreau qui officia sous la IIIe République, Anatole Deibler (1863-1939). Wikipedia fournit quantité d'informations à son sujet.

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

L'expression est employée dès les premières déportations sous la Directoire, je l'ai lue à plusieurs reprises. Et on en a témoignages ici : http://gmarchal.free.fr/Le%20Bagne%20de%20Guyane/La%20guillotine%20seche.htm

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »

Ceux intéressés par les mille manières (en fait non, il n'y en a "que" 36 recensées) que l'homme a utilisées pour éliminer ses semblables dans un cadre légal (sic) pourront regarder l'ouvrage de Martin MONESTIER, Peines de mort. Histoire et technique des exécutions capitales des origines à nos jours. Le Cherche-Midi éditeur, 1994, 28,50 euros chez Amazon.fr.

Libération avait publié lundi dernier un dossier consacré au 25e anniversaire de l'abolition. On pouvait entre autres y lire le témoignage d'un ancien bourreau d'Algérie : http://www.liberation.fr/actualite/societe/209378.FR.php

Martin MONESTIER a aussi rédigé des encyclopédies comparables sur les seins, les poils, les duels, les suicides et les monstres...

N'oublions jamais cette phrase que prononça maître Robert Badinter (qui ne sort pas toujours avec son auréole, n'en déplaise à Philippe Meyer ) à l'intention des jurés du procès de Patrick Henry en 1977 : guillotiner, c'est "couper un homme vivant en deux morceaux".

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« Le luxe [...] corrompt à la fois le riche et le pauvre, l’un par la possession, l’autre par la convoitise ; [...] il ôte à l’État tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l’opinion. »