Voici plusieurs citations sur les massacres commis par les colonnes de Turreau.
"Mémoires" de Louis Monnier (royaliste):
"A un quart de lieu de la Jumellière, j'aperçois, dans un coin du chemin, un monceau de victimes, amoncelées comme une corde de bois, entre un chene et un grand piquet. Il y en avait à la hauteur d'un homme de plus de 15 pas de long, tete à pied. Ce spectacle m'effraya. A 50 pas plus loin, j'aperçois un homme, dans le coin, d'un champ, je crus que c'était l'ennemi (...)Ce malheureux m'apercu et se sauva. Je lui criait arrete ou tu est mort! Il avait sa pelle sur son épaule (...). Je fis 10 pas; j'aperçus une femme étendue dans la boue, un enfant sur le bras gauche, un sur le bras droit, un autre sur la jambe gauche, un autre sur la droite, et le cinquième au sein de sa mère; tous avaient la tete ouverte, le cerveau oté et mis dans la poche du tablier de la mère. Jamais aucun homme ne pourra croire une barbarie pareille."
"Mémoires" de Lequinio (républicain):
"Il (le général Grignon) incendie tous les villages depuis la Flocellière
, jusqu'aux Herbiers où rien n'est épargné, les hommes, les femmes, les enfants à la mamelle, les femmes enceintes, tout périt par les mains de sa colonne; en vain, de malheureux patriotes, leur certificat de civisme à la main, demandèrent la vie à ces forcenés; ils ne sont pas écoutés; on les égorge.
"Il (Amey), à purgé le pays (...) les filles ont été violées, les femmes ont été dépouillées de leurs vetements"
"à Montournais, aux Epesses, aux Herbiers, Amey et ses bourreaux ont jeter leurs femmes, leurs mères dans des fours chauffés à blanc".
"Là (Boitissandeau) ils égorgèrent une vertueuse femme, agée de 84 ans, et ses 2 filles".
Lettre de Cordelier au ministre de la guerre le 17 mars 1794:
"Cent dix-huit massacres ont été recensés mais ces chiffres sont loin d'etre complets."
"Mémoires" du curé de la Chapelle-Basse-Mer:
"Là c'étaient de pauvres jeunes filles toutes nues, suspendues à des branches d'arbres, les mains attachées derrière le dos, après avoir été violées. Heureux encore quand, en l'absence des Bleus, quelques passants charitables venaient les délivrer de ce honteux supplice. Ici, par un raffinement de barbarie, peut-etre sans exemple, des femmes enceintes étaient étendues et écrasées sous des pressoirs. Une pauvre femme qui se trouvait dans ce cas fut ouverte vivant au Bois Chapelet, près le Maillon.(...)La femme Sanson, du Pé Bardou, eut le meme sort (elle fut brulée vive), après avoir été à moitié massacrée. Des membres sanglants et des enfants à la mamelle étainent porté en triomphe au bout des baionnettes."
"Une jeune fille de La Chapelle (Basse-Mer) fut prise par des bourreaux, qui, après l'avoir violée la suspendirent à un chene, les pieds en haut. Chaque jambe était attachée séparément à une branche de l'arbre et écartée le plus loin possible l'une de l'autre. C'est dans cette position qu'ils lui fendirent le corps avec leur sabre jusqu'à la tete et la séparèrent en deux."
Sans oublier les 700 Vendéens partis de Tours pour etre emprisonnés et qui n'arrivèrent que 76 à Bourges!
Croyez-vous vraiment que les bébés, les jeunes enfants, étaient égorgé pour leur "royalisme"?
Le fait est que certains généraux républicains (Hoche, Marceau, Haxo dont Charette a regretté la mort) étaient bons mais la majorité de ces memes généraux étaient des brutes sanguinaires (Cordelier
, Grigon
, Amey
, Crouzat
, Bonnaire
, Caffin
, etc..).