Jerôme a écrit :
D'avril 1793 à juillet 1794 (et même jusqu'en mai 1795, date de sa suppression), le Tribunal révolutionnaire juge 5 343 personnes, dont 2 747 sont condamnées à mort et exécutées.
S'agissant d'un Tribunal :
Serait-il possible de savoir si il y avait un critère plus ou moins rationnel au fait que certains étaient graciés et d’autres exécutés ? Le chef d’accusation était-il le même pour tous ?
On peut supposer que le patrimoine des condamnés a été confisqué ? Si c’est le cas qui en a bénéficié ?
Indépendamment de l’aspect humain et de la cause, ces exécutions étaient-elle nécessaires pour atteindre l’objectif fixé ?
En d’autres termes aurait-on pu atteindre les mêmes objectifs avec beaucoup moins d’exécutions ou pas du tout ?
Quelles ont été les éventuelles prises de positions de l’église ? L’aspect croyance religieuse était-il déterminent ?
Peut-on envisager pour certains un plaisir réel de tuer, par simple goût du sang, l’exécution pour le « plaisir » et non pour servir "la cause" ?
Hormis ce contexte, pour les périodes qui précédèrent celle de la terreur en question, les exécutions via les tribunaux étaient-elles fréquentes et discriminatoire dans vie courante ? L’appartenance à une catégorie de la population, était-elle plus ou moins une garantie institutionnelle d’impunité ?
Ps : je ne connais pas du tout le sujet ce qui peut excuser la naïveté probable de certaines questions