MadamO a écrit :
MadamO a écrit :
« le prince de M[ecklembourg ?] s’avisa de consulter l’Impératrice, et même d’une manière assez sotte pour qu’elle en fût choquée"
J'ai lu quelque part (peut-être chez Castelot?) que pendant les négociations pour le mariage avec Marie-Louise les représentants autrichiens aussi ont voulu consulter Joséphine sur cette question délicate ce qui l'a embarrassée.
Par ailleurs, j'ai consulté le livre sur Joséphine de non vénérable monsier Castelot (vous savez à quel point je déteste sa représentation de Joséphine).
Il écrit que "Metternich ou quelque autre autrichien s'est avisé de consulter Joséphine d'une manière assez sotte". Castelot a-t-il simplement confondu le prince Mecklembourg avec le prince Metternich?
Ou est-ce qu'il existe une autre citation à ce sujet?
Bertrand, concernant « la manière assez sotte », ne parle, le 26 janvier 1821, que du « prince de M ». Fleuriot de Langle émet du coup l’hypothèse qu’il puisse s’agir du prince de Mecklembourg, ce qui semble être la bonne solution au regard de que raconte ensuite Napoléon sur le renvoi dudit prince ; anecdote qu’il avait d’ailleurs contée deux ans plus tôt avec, là, le prince de Mecklembourg clairement cité.
Sauf erreur, Castelot s’est de toute évidence inspiré ici des Cahiers de Bertrand ; mais voir là le prince de Metternich ne colle pas avec le reste du récit.