Lei Ming Yuan a écrit :
Drouet Cyril a écrit :
Mais du Tyrol au delta du Nil, tout en passant par la Calabre et autres lieux, les irréguliers n'avaient en effet pas bonnes presse.
En ce qui concerne le Tyrol, la distinction entre troupes régulières et troupes irrégulières ne peut, semble-t-il, pas vraiment s'appliquer. Un édit de l'empereur Maximilien de 1511 confirmait le droit des Tyroliens de porter les armes en faisant obligation à tous les hommes de 18 à 60 ans de se mobiliser pour défendre les frontières en cas d'attaque extérieure. En vertu de cet édit, les Tyroliens refusaient toute forme de conscription.
L’article 8 du traité de Presbourg (26 décembre 1805) disait ceci :
« S.M. l'Empereur d'Allemagne et d'Autriche, tant pour lui, ses héritiers et successeurs, que pour les princes de sa Maison, leurs héritiers et successeurs respectifs, renonce aux principautés, seigneuries, domaines et territoires ci-après désignés ; cède et abandonne :
– à S.M. le Roi de Bavière, le margraviat de Burgau et ses dépendances, la principauté d'Eichstätt, la partie du territoire de Passau appartenant à S.A.R. l'Electeur de Salzburg, et située entre la Bohême, l'Autriche, le Danube et l'Inn ; le comté de Tyrol, y compris les principautés de Brixen et de Trente ; les sept seigneuries du Voralberg avec leurs enclaves ; le comté de Hohenems, le comté de Konigsegg-Rothenfels, les seigneuries de Tettnang et Argen, et la ville et le territoire de Lindau ;
[…]
Les principautés, seigneuries, domaines et territoires susdits, seront possédés respectivement par Leurs Majestés les Rois de Bavière et de Wurtemberg et par S.A.S. l'Electeur de Bade, soit en suzeraineté, soit en toute propriété et souveraineté, de la même manière et aux mêmes titres, droits et prérogatives que possédaient S.M. l'Empereur d'Allemagne et d'Autriche, ou les princes de sa Maison, et non autrement. »
Cependant vint l’Acte constitutionnel du 1er mai 1808 :
« Art. 2. Toutes les constitutions particulières, tous les privilèges, toutes les fonctions héréditaires, et corporations provinciales de nos différentes provinces sont supprimées. Tout le royaume recevra une représentation nationale, sera gouverné par les mêmes lois et d'après les mêmes principes. »
L’édit de 1511 était enterré…